Gaskiya daban-daban/ Ta bar mijinta : Yar uwarsa ta zama mai wifi na aure

Scène incroyable à Abomey-Calavi et précisément dans l’arrondissement d’Akassato. Dans la nuit profonde du mardi 14 Mayu na karshe, une altercation s’est éclatée entre une jeune dame et son mari dans une maison dans laquelle ils sont en location. La tension était vive que les voisins ont dû écourter leur repos pour aller s’enquérir de la situation. Alors qu’il tentait de lui prendre la clé de son atelier dans lequel elle se rendait pour détruire ses matériels, la jeune dame qui n’a pu atteindre son objectif, quitte finalement le foyer conjugal pour destination inconnue cette même nuit.

Chose curieuse, c’est sa jeune sœur qui vivait avec elle qui a décidé d’assurer son intérim dans le ménage. Dans de pareilles circonstances, elle devrait suivre sa grande sœur cette nuit ou carrément se lancer dans sa recherche le lendemain. Mais tel n’a pas été le cas. On dirait un coup préparé. Lallai, pendant que sa grande sœur était en chaude discussion avec son mari, elle était à l’écart, laissant d’autres personnes, leurs voisins intervenir pour séparer le couple. Elle lançait même des phrases pour jeter le tort sur sa grande sœur. Tout était parti d’une situation qui n’en était pas une. Une fillette de moins de 5ans qui se trouve être orpheline de mère est battue par la nouvelle femme de son papa. Sa génitrice, la première femme du monsieur était passée de vie à trépas sur le lit d’accouchement. Selon les recoupements, la petite aurait uriné sur le lit. Cela a suffi pour que sa nouvelle maman la malmène. Elle serait coutumière du fait et n’hésite pas à sauter sur les vilaines occasions pour battre la petite orpheline de mère dès qu’elle commet une petite erreur. Mais son comportement du mardi 14 mai dernier va tourner au vinaigre. Le père de l’enfant qui a tenté de la raisonner est traité de tous les noms d’oiseau par sa femme. C’est ainsi que la dispute s’est éclatée entre le couple. En larme, elle prend sur elle quelques effets pour se fondre dans l’obscurité.

Gens qui pleure, gens qui rit! Le lendemain, c’est un climat de bonheur qui s’est installé dans la chambre. En plein milieu de la journée, les mélodies d’amour résonnaient tellement que les voisins avaient du mal à assurer leur sieste. Teint clair et un corps rafraîchissant avec une poitrine bien arrosée, tout plaide en faveur de la vingtaine qui s’occupait des deux enfants quand papa et maman vont au service. Le changement poste pour poste est payant. Le monsieur pour des raisons qui lui sont propres, décide de ne pas se rendre au service. Porte fermée et à l’intérieur avec lui, la jeune sœur de sa femme partie il y a moins de 48h, tout change brusquement.

Des éclats de rire à n’en point finir, rien de grave si ce n’est des attouchements de tonton. Les deux tourtereaux peuvent rester, porte fermée pendant toute une journée dans la chambre. Pendant ce temps, les enfants sont au dehors ou laissés au salon. Des ébats sexuels sont mélangés au volume du transistor pour camoufler l’affaire. Dare, des coups de marteau s’enchainent. «Le petit matin, la jeune fille, le pagne noué jusqu’à la taille est remplie de joie pendant qu’elle balayait la cour », rapporte un de leurs voisins. La bonne vie! Sa sœur quitte son mari pour raison de dispute et aussitôt elle devient propriétaire de wifi conjugal. Elle s’en sert régulièrement et depuis quelques jours pour établir une bonne liaison sexuelle avec le mari de sa grande sœur. ‘’Africain connait moyen’’, a-t-on coutume de dire.

Toute la maisonnée est surprise du comportement du monsieur et de sa belle-sœur. Même dans les maisons voisines dans lesquelles des gens ont eu vent de la situation, l’inquiétude est grandissante. Selon les dernières informations, quelques parents de la conjointe partie seraient partis régler le problème. Mais le mari n’est pas encore prêt pour accueillir sa femme car, il veut avoir une idée claire du lieu de sa destination après qu’elle ait quitté nuitamment le foyer conjugal. Un moyen peut-être pour faire ses adieux à sa femme et prendre sa jeune sœur comme nouvelle épouse ou assouvir profondément ses désirs sexuels avant d’accepter un retour de madame.

Etienne YEMADJE