Jarabawar wucewa zuwa manyan maki: Gasar wasan ƙwallon ƙafa daga ƙungiyar ƙwallon ƙafa ta Benin

Disposer d’une ressource humaine de qualité pouvant œuvrer pour l’atteinte des objectifs fixés dans leur agenda de travail. Cela justifie l’organisation samedi dernier l’examen de passage de grade supérieur du 6è Dan Kukkuwon par les responsables de la Fédération Béninoise de Taekwondo (Fébétae).

Ce premier examen qui s’est déroulé sous la supervision de l’Académie mondiale du Taekwondo permet à la Fébétae de se doter des cadres capables de contribuer à l’épanouissement de la discipline sportive au Bénin. Au total quatre cadres sont désormais nantis du grade supérieur 6 è Dan Kukkuwon au plan national. Une belle page de l’histoire du taekwondo béninois qui s’écrit à travers cette initiative à en croire le président de la structure de gestion de la discipline sportive au Bénin Victorien Kougblénou. « C’est un évènement important dans la vie du taekwondo béninois. C’est la première fois dans l’histoire du taekwondo béninois que s’est tenu au Bénin, l’examen de passage de grade supérieur du 6 è Dan Kukkuwon » affirme-t-il avec enthousiasme avant d’énumérer les critères qui régissent l’organisation d’un tel examen. « Il y a une première phase qui est la phase de soutenance d’un mémoire que chaque impétrant a eu à préparer puis soumis au jury présidé par le Grand Maître Siaka Coulibaly. Cette phase a permis à chacun d’entre eux de défendre un certain nombre de postures, de position continue. Ceci avec un thème sur lequel ils ont planché. La deuxième est celle pratique qui se fait à huis clos pour les grades de ce niveau qui est une consécration. Ce sont les Grands Maîtres qui évaluent, estiment si vous remplissez les conditions morale, éthique, physique, technique pour pouvoir porter un pareil grade » a-t-il détaillé.

En sa qualité de l’émissaire de l’Académie mondiale de Taekwondo, le Grand Maître Siaka Coulibaly remercie les responsables de la Fédération Béninoise de Taekwondo pour la confiance placée en sa personne pour la direction de cet examen. Une initiative qui permet au taekwondo béninois de se mettre sur les rails de l’épanouissement au même titre que d’autres pays du monde.

Edmond HOUESSIKINDE