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Muhalli : "Gari baya iya bunkasa ba tare da kyakkyawan kula da shara ba", Lawson ya ce Valery

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Valery Lawson

Reçu ce vendredi 09 octobre dans l’émission ‘’Questions actuelles’’ de la radio Capp Fm, le Directeur Général de la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité du Grand Nokoué (Sgds-gn), Valery Lawson a justifié le bien-fondé de ce projet gouvernemental en rappelant les défis de sa structure.

Firmin KASSAGA

Prenant en compte cinq des soixante-dix-sept (77) Communes du Bénin (Porto-Novo, Cotonou, Abomey Calavi, Ouidah et Sèmè-Podji), la situation de la collette des déchets dans les différentes villes constituant le Grand Nokoué reste l’un des défis majeurs du gouvernement béninois. Pour répondre à ce défi, le gouvernement a mis en place une société qui a pour tâche première, la gestion des déchets et la salubrité.

« Une ville ne peut se développer sans une bonne gestion des déchets qui est un impératif indispensable car on ne peut pas vivre avec les ordures. C’est pour cette raison que le gouvernement du président Patrice Talon en a fait un projet phare », a tenté de justifier Valery Lawson qui poursuit en expliquant le choix des cinq (5) communes que sont Porto-Novo, Cotonou, Abomey Calavi, Ouidah et Sèmè-Podji pour la réalisation de ce vaste projet environnemental. « Cotonou, c’est la capitale économique, c’est la porte d’entrée du Bénin. Elle a nécessairement besoin d’être salubre. Ouidah est une ville touristique. Les plus importants projets du programme d’action pour le gouvernement (Pag) en matière de tourisme aujourd’hui, sont en train d’être réalisés dans cette ville. Porto-Novo est la capitale politique donc a aussi besoin d’être propre. Pareil pour Sèmè-Podji et Abomey-Calavi qui sont des villes proches de Cotonou et qui participent aussi à son bien-être », a-t-il indiqué avant d’ajouter « La gestion des déchets et de la salubrité autrefois effectuée par les communes a montré sa limite, ce qui justifie la prise en charge de ces activités par l’Etat ». Duk da haka, à l’en croire, la fédération des communes concernées participe au suivi de ce programme, à travers des conventions. « Dans ces conventions, il est dit que l’une des responsabilités des communes est de mettre à la disposition de la société des terrains pour la construction des infrastructures devant servir à la société… les communes peuvent aussi apporter des ressources financières ».

Selon M. Lawson, la prise en main par l’Etat de la gestion de la salubrité de ces communes est due particulièrement au manque d’efficacité des organisations non gouvernementales qui s’occupaient de ce secteur. Non seulement ces dernières « offraient les services à ceux qui ont les moyens, mais après le ramassage, personne ne s’intéressait à ce que devenaient les déchets. A gaskiya, ces ordures-là sont parfois utilisées pour fermer les bas-fonds, ce qui explique l’ampleur des inondations que nous avons connues en 2010 », a-t-il martelé tout en faisant constater que le service était limité à la pré-collecte. « La collecte devait être suivie du convoyage des déchets vers un site pour être traitée mais ces deux étapes, dans quatre Communes sur cinq, n’existaient pas. C’est seulement à Cotonou qu’environ 10% des déchets produits étaient ramassés et traités. Le service n’était donc pas fait de façon durable et efficace », ya yi iƙirari. « Nous avons désormais décidé d’assurer le service sur les trois maillons à savoir, la pré-collecte, la collecte et le transport et enfin l’enfouissement. », a-t-il laissé entendre.

Le directeur de la nouvelle société confie que tous les ménages du Grand Nokoué vont bénéficier du service de collecte.

Il souligne par ailleurs que les ordures seront enfouies dans deux localités à savoir Ouèssè et Takon. « Mais avant le convoyage vers ces centres, nous avons décidé de procéder au tri pour pouvoir réduire la quantité des déchets on biodégradables », a-t-il conclu.

Labarai iri daya