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Makamashi a Benin : Abin da za a yi?

 Makamashi a Benin : Abin da za a yi?

« Difficile de concevoir que les Objectifs de Développement Durable (ODD) soient atteints à l’horizon 2030 » l’une des raisons est le non accès de la moitié au moins des populations des zones rurales et périurbaines aux services énergétiques modernes. C’est ce que révèle la Conférence Nationale des Jeunes sur les Changements Climatiques (LCOY17 BENIN). Elle a organisation sous la coordination de l’Organisation de Land and Health Association (LHA), Femmes pour l’Eau, le Climat et l’Environnement (ECEauFem) en collaboration avec African Youth4Climate Association Mairie des Jeunes du Bénin (AMJB) et Green Biofuel SAR. Le rapport intituléPrécarité énergétique au Bénin: Il urge d’accroître l’autonomie énergétique du paysfait un état des lieux presque accablant de la situation énergétique au Bénin.

Selon ledit rapport, le Bénin est un pays peu industrialisé et peu consommateur d’énergie pour les transports. A ciki 2018, seul 39 % de la population béninoise à accès à l’énergie électrique (avec un taux d’électrification rurale de 18 %). Le Bénin se situe dans le quart inférieur des pays africains. Le faible taux d’électrification au Bénin s’explique par des niveaux de tarifs insuffisants pour refléter les coûts, ainsi que par un manque de capacité financière de la principale compagnie de distribution: la Société Béninoise d’Énergie Électrique. Le Bénin importe une part importante de son énergie électrique (1088 GWh en 2016), selon la Central Intelligence Agency CIA. La production d’énergie dans le pays en 2016 était d’environ 335 GWH, ce qui démontre la forte dépendance du pays vis-à-vis de l’énergie extérieure, malgré un potentiel de production énergétique très élevé.

Le secteur de l’énergie dépend largement des ressources naturelles notamment : les ressources en eau de surface pour l’hydro-électricité, les écosystèmes forestiers pour le bois-énergie, le pétrole, gaz naturel, le charbon, le potentiel solaire et éolien pour la production respective de l’énergie solaire et éolienne. Yau, les variabilités interannuelles des écoulements (longues séquences sèches, années excédentaires, etc.) agissent non seulement sur les ensembles hydrographiques, mais également sur la productivité des écosystèmes forestiers et par conséquent sur la fourniture de l’énergie. Bugu da kari, la vétusté des infrastructures de production, de transport et de distribution limite tout le potentiel de production énergétique. Le besoin aujourd’hui en matière d’électricité au Bénin varie selon les heures de la journée. « Entre 19h et 22h, on a le pic qui est de 240-250 MW. La journée le besoin tourne autour de 160 MW » mentionne LCOY17 BÉNIN. Yau, le Bénin dispose d’environ 180 MW en capacité propre de production grâce entre autres à la réhabilitation des centrales thermiques Wartsila de la Société béninoise d’énergie électrique (SBEE) zuba 30 MW à Porto-Novo, Parakou, Natitingou et à la construction de la centrale thermique dual fuel de 127 MW de Maria Gléta 2. À cela, il faut rajouter la diversification des sources d’importation après avoir obtenu une dérogation historique au code bénino-togolais de la CEB (la communauté Electrique du Bénin). Le pays s’attend à ce que la demande d’électricité double pour atteindre 432 MW d’ici 2025. La mise en œuvre de tous les projets et programme permettront au Bénin de disposer en 2025 d’une capacité propre de production nationale d’électricité d’environ 548 MW dont 232 MW en énergie renouvelable représentant 42% dans le mix énergétique. Daga nan 2030, le Bénin espère atteindre une électrification à 100 % avec une puissance installée totale d’environ 1180 MW rassure l’étude réalisée en 2022.

Rapport secteur énergétique et changements climatiques

Le secteur de l’énergie au Bénin est celui qui émet plus de Gaz à effet de Serre (GES). « Ce secteur émettait 58,09 % daga 16,94 Mt ECO2 en 2018 (secteur Utilisation des Terres, Changements d’Affectation des Terres et Foresterie exclu). Il est prévu une contribution encore plus importante de ce secteur dans les émissions des GES entre 2018 kuma 2030, passant de 58,09 % a 63,62 % pour les 29,02 Mt E-CO2 prévu pour le Bénin si aucune restructuration de ce secteur n’est faite (Maintien du scénario du statu quo» affiche le rapport. Les émissions comptabilisées dans la catégorie des industries énergétiques sont dues à l’utilisation de combustibles dans le processus de production et de transformation d’énergie précisent les données collectées. Les émissions issues de l’autoproduction d’électricité et de chaleur ne font pas partie de cette catégorie et doivent figurer dans la catégorieindustries manufacturières et constructionau sein de laquelle l’activité de production d’énergie intervient. Partant d’une étude comparative entre quelques pays de la sous-région ouest-africaine, l’étude montre que le Bénin consomme moins d’énergie. « La consommation d’énergie pour le transport au Bénin était de 0,39 tonne équivalent pétrole (tep) par habitant en 2010 vs 1,0 tep par habitant en Côte d’Ivoire et 1,5 tep par habitant au Sénégal ».

Pour pallier le problème, la conférence recommande l’utilisation de l’énergie solaire dans les bâtiments, à travers la subvention des matériels solaires, la promouvoir de la filière du biogaz afin de réduire l’utilisation du gaz conventionnel dans les ménages pour la cuisson et le chauffage. Elle suggère aussi la promotion du solaire thermique au sein des unités agroindustriels et l’utilisation des matériaux de construction locaux et moins énergivores tels que les briques écologiques. La promotion des foyers améliorés est également préconisée.

Rubutawa

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