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Zaben shugaban kasa 2026: Tsoron zama dan takara

 Zaben shugaban kasa 2026: Tsoron zama dan takara

Wani mai kada kuri'a ya kada kuri'arsa a wata rumfar zabe yayin zaben sabuwar majalisar dokoki a birnin Cotonou a watan Afrilu 28, 2019. – Al'ummar Benin sun kada kuri'a a watan Afrilu 28, 2019 don sabuwar majalisa amma ba tare da dan adawa daya da zai zaba daga ciki ba, kamar yadda kungiyoyin kare hakkin bil adama suka yi gargadin murkushe kasar da ake ganin ta zama abin koyi ga demokradiyya. (Hoton Yanick Folly / AFP)

À moins de deux ans de la fin du second et dernier mandat du président Patrice Talon, l’animation politique nationale laisse encore à désirer. Rien n’annonce une alternance à la tête du pays en 2026. Même au sein de l’opposition parlementaire tout comme au niveau de la mouvance, on fait toujours durer le suspense d’afficher son candidat.

Lallai, contrairement à ce qu’on observait par le passé, les candidatures peinent à se faire connaître. Wannan, malgré les nombreuses critiques portées contre le régime de la Rupture et principalement la gouvernance du président Patrice Talon. La faute peut-être à la réforme du système partisan ainsi que les nouvelles exigences du code électoral avec leur cortège de lois. Idan ba haka ba, on aurait pu assister déjà à l’annonce d’une pléthore de candidatures. Le constat aujourd’hui est que le circuit est totalement verrouillé. Se déclarer candidat aujourd’hui à l’élection présidentielle serait à ses risques et périls. Wannan, tout simplement parce que cela ne rentre pas dans les règles du droit. Il faut absolument se conformer aux nouvelles dispositions en la matière pour prétendre entrer dans la compétition. Ce qui justifie les réticences observées de part et d’autre. Au niveau des partis politiques légalement constitués, leur hésitation à promouvoir un candidat à la tête du parti tient lieu de l’épée de Damoclès que constitue le certificat de conformité et qui est à la base des désistements observés et parfois le choix des candidats à opérer. Autant de facteurs donc qui justifient ce calme olympien qu’on note aujourd’hui au niveau de l’animation de la vie politique nationale. Une situation qui risque de rester telle jusqu’en 2026 ceci, grâce aux nombreux verrous qui réduisent l’animation politique nationale. Le président Patrice Talon a trouvé une occasion pour empêcher les candidatures fantoches et au même moment, réduire les chances possibles des adversaires politiques, de réaliser l’alternance à la tête du pays.

Qui s’affichera en premier?

Lallai, les deux personnalités les plus proches du président Patrice Talon l’ont appris à leurs dépens. Dans certains royaumes, on ne réclame pas le trône du vivant du roi. Alors que le premier se voyait comme le dauphin de par sa proximité et sa complicité, il est tombé en disgrâce justement pour s’être lancé dans une campagne électorale via de multiples groupes de soutien qui, labari mara dadi ya yadu 2023, sillonnent le pays. A nata bangaren, Johannes Dagnon a été limogé le 9 afrilu 2024. Jusqu’à cette date, il était l’un des conseillers les plus proches du chef de l’Etat. Et mieux encore, il est un cousin et ami de longue date de son patron, toutes choses qui sont censées le mettre à l’abri d’un renvoi du palais. Si malgré cela il a été remercié du jour au lendemain, c’est tout simplement, selon des sources proches du dossier, parce que l’intéressé est soupçonné de vouloir tenter sa chance à la présidentielle de 2026. Selon des informations publiées par l’hebdomadaire Jeune Afrique, un groupe de jeunes entrepreneurs aurait évoqué, lors d’une réunion, la possibilité d’une candidature de sa part, ce qui aurait fâché le président Talon. Bien avant ces deux membres du cercle fermé du chef de l’Etat, c’est Oswald Homekyun autre proche qui a démissionné de son poste de ministre des sports après avoir subi des remontrances pour son soutien à la candidature de Olivier Bocco. Jeune et estimant avoir un avenir plus brillant ailleurs, il a préféré se consacrer à la préparation de la prochaine présidentielle. Dans cette ambiance délétère où nul n’échappe à la colère du chef, les candidats potentiels membres des partis présidentiels n’ont d’autre choix que de se cacher et de jouer au double jeu jusqu’au moment où ils n’auront plus rien à perdre en révélant leur vrai visage. Mota, tel un lion vieillissant dont la force décline, Patrice Talon finira par faire de moins en moins mal à mesure où la fin de son mandat arrive.

Au niveau de l’opposition, principalement du parti Les Démocrates, on ne voit rien venir. Peut-être tout se peaufine dans l’ombre mais à la lecture, le scénario de 2021 risque de refaire surface si les acteurs ne prennent pas garde. A yanzu, ils exigent la révision du Code électoral. Lallai, depuis qu’il a été adopté puis modifié suite à l’injonction de la Cour constitutionnelle, le code électoral est l’objet de contestation de la part des Démocrates et toutes les autres formations politiques de l’opposition. Les critiques tournent principalement autour des questions de parrainages et du seuil de validation des élections. Selon le nouveau code, au lieu de 10%, le nombre de parrainages est passé à 15 % de l’ensemble des députés et des maires provenant d’au moins 3/5 des circonscriptions électorales législatives, soit un total de 28 parrainages. Bugu da kari, le code précise qu’un député ou un maire ne peut parrainer qu’un candidat membre ou désigné par le parti sur la liste de laquelle il a été élu sauf en cas d’accord de gouvernance dont les contours sont flous. Toutes ces modifications sont vues comme dirigées contre l’opposition. A gaban wannan yanayin, certaines voix insinuent de boycotter les élections prochaines en signe de protestation. Mais cette stratégie de la chaise vide ne fait pas l’unanimité, la plus grande partie étant convaincue de la victoire de l’opposition quels que soient les cas de figure, pourvu que les scrutins soient transparents et sincères.

Vers un tour unique

Adoptée dans la nuit du 5 a 6 mars 2024, la loi électorale du Bénin est décriée par l’opposition et par plusieurs forces vives du pays. Au-delà des reproches des uns et des autres, il convient de remarquer que ce code, à travers certaines de ses dispositions, est conçu de sorte à ce que l’élection présidentielle se déroule en un seul tour. Ce qui fait l’affaire du pouvoir qui espère bien placer un de ses membres dans le fauteuil présidentiel en 2026. Contrairement aux scrutins organisés depuis la première élection d’après Conférence nationale en 1991, in 2026, il n’y aura aucune candidature indépendante. Le code électoral fait des partis les animateurs exclusifs de la vie politique. Don haka, tout candidat doit provenir d’un parti. A kowane hali, il est interdit à des élus d’une formation politique d’accorder des parrainages à tout candidat ne provenant pas de son sein. Tunatarwa, depuis les dernières élections, les candidats aux fonctions de président et vice-président de la République doivent réunir un certain nombre de parrainages des députés et/ou des maires. Le jeu était ouvert et n’importe qui pouvait aller à la chasse aux parrains.

C’est cette ouverture qui a été scellée par la dernière réforme du code électoral. Daga yanzu, chaque candidat doit obtenir au moins 28 parrains. Concrètement, avec ses 28 députés, le parti Les Démocrate, seule formation d’opposition au Parlement, n’aura droit qu’à un candidat et cela à condition qu’il s’accorde sur une candidature unique. Disposant de maires et du reste des 109 députés, le Bloc Républicain et l’Union progressiste le Renouveau pourront pour leur part aligner plusieurs prétendants. Ce que les responsables n’ont peut-être pas l’intention de faire. Kuma shi ya sa, ils vont certainement introduire la possibilité d’accord de gouvernance qui leur permettra de présenter ensemble un seul candidat. Avec ce calcul, il risque de n’y avoir que deux candidats à la prochaine élection présidentielle avec une issue mathématiquement en faveur du dauphin du président de la République. Mais ce calcul est fait sans tenir compte de l’ère du temps. Le président Patrice Talon ne peut plus se présenter à sa propre succession et donc nul n’est obligé de respecter ses consignes.

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