An girmama shari'ar Benin : An girmama shari'ar Benin

Amnesty International Bénin a organisé une formation à l’intention des bloggeurs et vlogueurs sur les droits humains et les méthodes de communication et de militantisme sur les réseaux sociaux. Cette formation qui s’est déroulée à KTA Hôtel de Cotonou s’inscrit dans le cadre du Programme de renforcement de l’éducation aux droits humains au Bénin.

Une vingtaine de bloggeurs et vlogueurs ont été aguerris sur les droits humains et les méthodes de communication et de militantisme sur les réseaux sociaux. Selon Arsène Noumonvi, président de l’Association des bloggeurs du Bénin, l’initiative permettra de renforcer l’activisme en faveur des droits humains. Dans son intervention, le Directeur exécutif d’Amnesty international Bénin, Dieudonné Dagbéto a fait savoir que le Bénin reste attaché à l’éducation aux droits humains notamment à travers des engagements internationaux et des dispositions de la Constitution béninoise. Don haka, Amnesty international œuvre à contribuer substantiellement à l’éducation aux droits humains au Bénin à travers des actions en milieu scolaire, en milieu communautaire. « L’avènement des réseaux sociaux et l’essor que connaît aujourd’hui le numérique, offre, en dépit de tout, un terrain favorable à la diffusion de l’information, y compris de l’information liée aux droits humains » a-t-il déclaré pour justifier la formation initiée en 2021 pour outiller des jeunes web-activistes sur l’utilisation des outils du numérique pour promouvoir les droits humains et être agents de sensibilisation et d’éducation aux droits humains.

La présente formation s’inscrit donc dans le cadre du renforcement du dispositif. Wannan, grâce au programme d’éducation aux droits humains mis en œuvre en partenariat avec l’Union européenne et la Chaire Unesco des droits de la personne humaine et de la démocratie (DPHD) de l’Université d’Abomey – Calavi. “Ce programme intègre, entre autres volets, la formation en 2022 et le recyclage en 2023 na 25 blogueurs et vlogueurs sur les droits humains et les méthodes de communication et de militantisme sur les réseaux sociaux“ a-t-il précisé. Les bloggeurs et vlogueurs ont été aguerris pour construire “des communautés numériques qui diffusent les droits humains, qui révèlent les violations des droits humains et qui demandent justice et réparation pour les plus faibles, les sans voix, mais qui travaillent aussi à laisser en héritage une société où les droits humains sont appris, enseignés, appliqués, respectés, protégés et promus“.

Patrice ADJAHO