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Edme Codjo, kocin makarantar U15 Guépards : "Za mu yi tunani game da sa ido kan matasa"

 Edme Codjo, kocin makarantar U15 Guépards : "Za mu yi tunani game da sa ido kan matasa"

Quatrième à l’issue de la deuxième édition du championnat d’Afrique de football scolaire, un championnat remporté par la Tanzanie, le coach Edmé Codjo dresse ici le bilan de la participation Guépards U15 scolaires. Au micro de Roméo Aklozo, le technicien béninois a abordé aussi les perspectives pour que le Bénin puisse commencer par marquer son empreinte dans toutes les compétitions de jeunes.

Quel bilan peut-on faire de la participation du Bénin à la deuxième édition du Championnat d’Afrique de football scolaire, une compétition remportée par la Tanzanie ?

On ne peut vraiment parler de beaucoup de regrets. L’espacement des compétitions des fois pour des jeunes chez nous entraîne souvent un retard d’allumage de nos acteurs lors des joutes. Vous pourrez sentir de cette compétition la peur de mal faire, le complexe vis-à-vis de l’adversaire. Ce qui fait que sur certaines rencontres nos jeunes talents marchent sur des œufs et par conséquent ils ont de difficultés à rentrer dans la compétition. Et pratiquement, ce n’est qu’après ces petits faux pas, qu’ils se rendent compte que c’est faisable, c’est-à-dire qu’ils sont capables de relever le défi. C’est pourquoi nous avons présenté plusieurs visages lors de nos matchs. La raison est toute trouvée parce que ça manque de régularité dans le travail. Hujja, on constate qu’aujourd’hui lors des compétitions de jeunes, les enfants peuvent-être soumis à deux matchs ou trois matchs dans la même journée. Le souci, est-ce que nos jeunes enfants ont ce volumePlus précis, ont-ils la capacité de pouvoir supporter des efforts continus et soutenus dans une journée et de pouvoir rebondir le lendemain ?

Duk da haka, le rêve est permis en ce sens que le premier magistrat de notre pays nous a permis d’avoir des infrastructures d’élite. Hakanan, toutes les institutions sont entrain de mettre en place des structures opérationnelles et fonctionnelles de jeunes. Lorsque la mayonnaise va prendre, je suis convaincu qu’on verra des Guépards féroces et dangereux.

Qu’est-ce qui a fait la différence entre les autres équipes et le Bénin ?

A un moment donné, je pense que cette compétition était dénaturée. Ceci en ce sens qu’on ait investi aujourd’hui pour avoir de grands talents demain. Mais quand vous investissez sur des gens d’un âge donné, vous n’êtes pas sûrs d’avoir le retour parce que beaucoup de choses parallèles seraient entrées en jeu. On a même des preuves palpables de soi-disant moins de 15 shekaru. Sur le plan physiologique, un enfant de 15 ans ne peut pas envoyer une balle à 50 mètres qui va traverser tout le terrain. Sur le plan de la constitution, il y a beaucoup de choses qui confirment et de coq à l’âne, on sait que certaines équipes sont dans ce couloir. Bien vrai qu’on n’a rien fait, ne serait-ce que pour porter une réserve. Il y a des étudiants qui ont fini à l’université depuis trois ans. On ne parle pas en l’air et ce n’est non plus pour se racheter. Ce qui est déjà bien, nous sommes sur notre lancée à savoir impliquer aujourd’hui ceux qu’on a sous la main, qui viennent de certains centres et qui continuent leur apprentissage. Ce n’est que demain quand ils auront l’occasion d’aller monnayer leur talent et vont mûrir que le retour de l’ascenseur s’installera. Je pense que le Bénin aura tout ce monde à sa disposition pour écrire une autre histoire du football béninois.

 Qu’est-ce qu’on peut vraiment espérer de cette jeune génération ?

Cela dépendra des autorités parce que j’ai parlé d’espacement des compétitions de jeunes. Vous imaginez, on démange toute la transformation que ces enfants ont subit parce que l’apprentissage connaît des étapes à savoir quand vous apprenez quelque chose, c’est d’abord une acquisition grossière. Après il y a une amélioration, ensuite une stabilisation mais il reste encore l’étape d’automatisme comme ce que l’on a vu par moment lors de certaines rencontres. A cette étape, ça réfléchit tout son adversaire, son partenaire à tel endroit, des renversements, une animation offensive plus fluide, une innovation défensive. Et mieux si c’est que nous avions un centre témoin où les gens travaillent régulièrement, on se serait rendu compte que nous n’avons pas de tueurs dans l’équipe, c’est-à-dire nous n’avons pas de buteurs mais cela se travaille. On les aurait recherchés.

Abin baƙin ciki, c’est une liste qui avait eu à faire ses preuves. Mais attention les uns et les autres ont brillé. Car plus on monte au niveau de cette compétition plus on doit rechercher des éléments plus avertis pour compléter et ne serait-ce que pour actualiser l’équipe.

De ces éléments dont vous évoquez, est-ce que le Bénin en dispose vraiment ?

Le Bénin en disposait jusqu’à quelques jours. Quand vous prenez un Yamirou Ouorou, jeune joueur qui a été formé durant cinq ans au centre de l’Uss Kraké, à lui seul, il suffit de rentrer dans les 30 derniers mètres et il sait ce qu’il doit faire. C’est un tueur de surface. Il frappe du pied gauche et du pied droit, type de conservation, type de pénétration, en accélération, et enchaîne le tir. C’est normal, il est parti monnayer ses talents ailleurs pour mieux rebondir demain aux côtés de l’équipe. Duk da haka, il urge qu’on travaille plus dans les centres de formation. Le travail ne fait que commencer de par les structures que l’État et la Fédération béninoise de football sont entrain de mettre en place. Nos jeunes frères entraîneurs sont déjà à l’œuvre doucement mais sûrement. Raison pour laquelle je disais précédemment, le moment venu, quand le levier va prendre et on va redescendre à N’Dali, Porto-Novo et autres avec un travail méthodique, je pense qu’on pourra retrouver facilement tous ces talents. Dieu donne à tous les pays un potentiel humain. Il nous revient de par le travail de détection, de ces missions d’assister à l’éclosion et à l’épanouissement de ces talents.

Un dernier mot

Na'am, certainement on a encore fait beaucoup de déçus. Mais petit à petit on finira par atteindre l’objectif. Ceux qui viennent de rentrer si derrière le travail continue et si nous creusons pour aller chercher des buteurs, je pense que leur première prochaine sortie va vraiment faire plaisir aux Béninois. Mais en dehors de tout ça, il va falloir qu’on pense au suivi des jeunes enfants. Sinon ça va être l’éternel recommencement et pratiquement c’est le doute qui va encore s’installer d’un match à un autre.

Transcription : Damien TOLOMISSI

Labarai iri daya