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Ruwan karkashin kasa : Yadda za a kara girman hannun jarin su ?

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« Les eaux souterraines fournissent 49% de l’eau prélevée pour l’usage domestique par la population mondiale et environ 43 % de toute l’eau utilisée pour l’irrigation, desservant 38% des terres irriguées du monde. » Ces statistiques figurent dans un rapport de la Banque Mondiale intitulé en anglais The Hidden Wealth of Nations : The Economics of Groundwater in Times of Climate Change. Elles représentent, Don haka, la plus grande partie des réserves d’eau douce de la terre par l’alimentation des puits et ses sources. Qualifiées d’« assurance naturelle » selon un rapport de la Banque Mondiale puisqu’elles préservent la sécurité alimentaire, réduisent la pauvreté et favorisent une croissance économique résiliente ». Ledit rapport publié expose l’importance des eaux souterraines en faisant le lien entre leur préservation et la sécurité alimentaire sans oublier le rôle de stimulation de la croissance économique et la création d’emplois qu’elles jouent.

The Hidden Wealth of Nations: The Economics of Groundwater in Times of Climate Change, est un document d’une vingtaine de pages. Il mentionne que, quoiqu’indispensables non seulement pour la survie des espèces animales et végétales, mais aussi pour développement économique, les eaux souterraines sont sous-évaluées et surexploitées, sans qu’il ne soit suffisamment tenu compte de leur préservation à long terme. Pour changer la donne et faire profiter à l’humanité cette ressource naturelle, le nouveau rapport fournit des données formule quelques recommandations aux gouvernants pour l’adoption de ‘’politiques adéquates’’, afin de maximiser les bénéfices de l’exploitation des nappes phréatiques, aujourd’hui et à l’avenir.

La nappe phréatique en question

Par « nappe », on entend la partie du sol saturée en eau, c’est-à-dire celle où les interstices entre les grains solides sont entièrement remplis d’eau, ce qui permet à celle-ci de s’écouler. Au-dessus, on peut trouver des terrains non saturés, dans lesquels les interstices contiennent aussi de l’air. Cette couche est appelée la « zone non saturée », ou encore « zone vadose ». Il peut suffire d’un petit apport supplémentaire d’eau en provenance de la surface pour faire basculer la couche non saturée à l’état saturé. La nappe phréatique (de φρέαρ (phréar), le puits) est une nappe d’eau que l’on rencontre à faible profondeur. Elle alimente traditionnellement les puits et les sources en eau potable. C’est la nappe la plus exposée à la pollution en provenance de la surface. Il y a différents types de nappes phréatiques. Elle est dite « libre » lorsque son niveau peut varier sans être bloqué par une couche imperméable. Si on crée un puits dans une telle nappe, le niveau de l’eau reste inchangé. Une nappe perchée est une nappe libre, permanente ou temporaire, formée dans une zone non saturée, et qui surmonte une nappe libre de plus grande extension. In ba haka ba, on parle de nappe « captive ». Elle est « sous pression », kuma, lorsque l’on y ouvre un puits, l’eau s’élève jusqu’à un niveau d’équilibre supérieur. Il arrive même que la nappe jaillisse du sol ; c’est le phénomène d’artésianisme. Il existe également des nappes semi-captives ou à drainance. Le toit ou le substratum de l’aquifère (parfois les deux) sont fréquemment constitués par des formations semi-perméables. Lorsque les conditions hydrodynamiques sont favorables, il peut y avoir échange d’eau avec l’aquifère superposé ou sous-jacent ; c’est le phénomène de drainage. (Wikipédia) Dans certains contextes hydrogéologiques, des nappes communiquent directement avec les cours d’eau dans un système de relations parfois complexes : renfort des cours d’eau en période de sécheresse, accompagnement des phénomènes de crues ou échanges et dissémination des polluants issus des activités humaines.

Lien entre nappe phréatique, économie et dérèglement climatique

Les eaux souterraines sont particulièrement importantes pour le secteur agricole dont elles peuvent réduire jusqu’à la moitié des pertes de productivité causées par la variabilité des précipitations, contribuant ainsi à protéger les populations contre la malnutrition. Inversement, le manque d’accès à des nappes phréatiques peu profondes augmente de 20 % les risques de retard de croissance chez les enfants de moins de cinq ans. Elle peut donc être utilisée pour poursuivre les objectifs de développement collectifs durables. « Par exemple, les pompes solaires associées à des mesures de protection adéquates peuvent améliorer l’irrigation à partir des eaux souterraines en Afrique subsaharienne, réduisant ainsi la pauvreté et protégeant les populations contre les chocs climatiques. Plus généralement, alors que les effets des modifications du climat s’intensifient, les eaux souterraines pourraient continuer à jouer un rôle crucial dans la préservation des écosystèmes sensibles qui séquestrent le carbone et dans la protection des communautés vulnérables contre les événements météorologiques extrêmes » souligne un article sur le site de ma Banque mondiale. L’épuisement des nappes phréatiques, la dégradation de la qualité des eaux souterraines et la concurrence croissante pour cette ressource menacent pourtant sa durabilité. Saboda wannan dalili, les sociétés pourraient devenir encore plus vulnérables aux chocs climatiques. Alors que certains pays n’exploitent pas suffisamment les eaux souterraines, d’autres en sont devenues trop dépendants. Tuni, 92 % des nappes aquifères transfrontalières du Moyen-Orient et d’Asie du Sud montrent des signes de tarissement. En Asie du Sud, les eaux souterraines ont été profitables en augmentant les revenus agricoles d’environ 10 à 20 %, mais cet avantage diminue au fur et à mesure que la ressource se tarit. À l’autre bout du spectre, les eaux souterraines sont sous-utilisées en Afrique subsaharienne : plus de 255 millions de personnes vivant dans la pauvreté dans la région habitent dans des zones où l’exploitation des eaux souterraines peu profondes est possible.

Recommandations

La principale orientation suggérée par le rapport ‘’The Hidden Wealth of Nations: The Economics of Groundwater in Times of Climate Change’’ est que les eaux souterraines doivent être considérées comme une priorité par les responsables politiques afin de garantir qu’elles soient utilisées d’une manière qui profite à la société, à l’économie et à l’environnement. « Une action politique de haut niveau est nécessaire pour concilier les coûts privés et sociaux de l’utilisation des eaux souterraines. » lit-on. Il est souligné par exemple que ‘’des politiques ciblées et des réformes des systèmes de subventions peuvent garantir que l’expansion des énergies vertes et des investissements agricoles n’entraîne pas de surexploitation, de dégradation et de mauvaise gestion des nappes phréatiques et des écosystèmes qui en dépendent. ‘’ . Il est donc préférable de miser sur l’accélération du passage aux énergies propres. Naturellement, chaque pays est invité à tenir compte de sa situation propre lors de l’élaboration de ses politiques de gestion de la nappe phréatique.

Arnaud ACAQPO (Col)

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