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Drame de Bohicon : Shirya mafi gaggawa !

 Drame de Bohicon : Shirya mafi gaggawa !

Wasan kwaikwayo

L’amplitude de l’onde de choc provoquée par la funeste actualité du violent pyro-homicide de Bohicon qui a coûté la vie à trois graines d’avenir de notre pays, est partie pour longtemps alimenter la chronique. Daga, les commentaires vont dans tous les sens, sous fond d’indignation, d’incompréhension, de colère et même de faillite morale. Le statut social du pyromane auteur de cette horreur, un éducateur, donne froid au dos et légitime davantage tout ce qui se dit.

Kuma, quelque part le secours du voisinage qui a permis d’éviter l’hécatombe, en sauvant la vie à trois autres âmes innocentes de cet engrenage, est logiquement à saluer, l’on ne saurait passer sous silence ce qui aurait dû être fait par la communauté pour prévenir l’irréparable. Et ce n’est pas aux seuls voisins que cela incombe. Bien au contraire, c’est de la responsabilité de nous tous qui de par nos agissements individuels et collectifs dressons le lit à l’indifférence. Une attitude aux antipodes de la chaine de solidarité africaine que nous revendiquons urbi et orbi.

L’assistance sous toutes ses formes doit venir de l’ensemble du corps social. Elle se manifeste par le biais des actions que mènent les associations diverses, les collectivités locales, les autorités morales et l’Etat. Dans le cas d’espèces, cette chaîne de solidarité a-t- elle fonctionné ? A- t- elle été mis en branle ? Idan eh, de quelle façon ?

La réalité est là, implacable. Tant en amont qu’en aval, notre société. Semble être prise de vitesse par des faits que sa dynamique secrète. Pourtant la marche du Monde induite par la mondialisation nous renseigne tous les jours qu’il n’y a plus presque d’exception sur cette terre. La dramaturgie sociale qui se joue ailleurs parfois à des milliers de kilomètres de nous ne nous épargne point. Elle nous rappelle que l’enfer, ce n’est toujours pas les autres.

Depuis quelques temps les homicides de tous genres, se multiplient au Bénin: suicides, pendaisons de citoyens anonymes, d’enseignants, de policierà Abomey-Calavi, a Cotonou, à Djougou, sans que personne ne tire la sonnette d’alarme. Le drame de Bohicon vient donner l’alerte sur l’inaction et la passivité du corps social par rapport au rôle qui devrait être le sien. Ne pas agir serait synonyme de crimes pour non-assistance à société en danger.

Ouorou-gasashe Babero.

Labarai iri daya