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Muhawara a Jami'ar Parakou : Shin Faransa na cin zarafin Benin? ?

 Muhawara a Jami'ar Parakou : Shin Faransa na cin zarafin Benin? ?

Shin Faransa na cin zarafin Benin?? La question a fait l’objet d’un débat sans langue de bois entre l’ambassadeur de France au Bénin et les étudiants de l’Université de Parakou (UP). C’était le 7 février sur le campus de l’UP. C’est en présence personnelle de l’ambassadeur de France au Bénin que des échanges sur la présence de la France au Bénin ont eu lieu le mardi 7 Fabrairu 2024 devant les autorités rectorales, les professeurs et des étudiants sélectionnés pour la cause.

Aucune question gênante n’a été éludée au cours de cette séance qui a duré trois heures. Quatre thèmes étaient inscrits à l’ordre du jour. Yana da game da, en premier lieu, des relations économiques et monétaires entre le Bénin et la France y compris la question du franc CFA. Le second thème portait sur la coopération sécuritaire entre la France et le Bénin, notamment dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Ensuite il s’agissait d’aborder la question de la politique française en matière de visas et de mobilité étudiante au Bénin. Le dernier thème est intitulé: les partenariats entre le France-Bénin dans les domaines de la culture, de la formation professionnelle, da dai sauransu.

Après le mot de bienvenue du recteur Sogbossi Bocco, l’ambassadeur Mark Vizy a planté le décor en listant les secteurs dans lesquels le Bénin et la France coopèrent, notamment en ce qui concerne l’économie et les finances. Il en ressort que la France, l’un des premiers bailleurs du Bénin, a injecté d’importantes sommes d’argent au Bénin au titre de l’aide publique au développement. Don haka, rien qu’en 2021, les engagements de l’Agence Française de développement (AFD) ont atteint la somme de 530 miliyoyin Yuro, soit plus de 340 milliards de francs CFA dont une bonne partie sous forme de subventions. Les secteurs bénéficiant de l’appui de la France sont aussi nombreux et diversifiés.

Certains intervenants ont voulu en savoir plus sur les ressources que la France exploiterait au Bénin. A cette question qui est une accusation généralement portée à l’encontre de l’ex-puissance colonisatrice, Marc Vizy a fait remarquer que son pays n’importe ni le coton, ni les noix de cajou ou le soja. Menene ƙari, l’or évoqué par certains n’intéresse plus la France. En tout et pour tout, accuser la France de s’accaparer des ressources du Bénin ne repose sur aucune base réelle.

Face aux questions sur le Franc CFA que la France imposerait à ses ex-colonies, l’ambassadeur a martelé que la France n’impose rien à qui que ce soit. Le CFA appartient à ses utilisateurs et que la France s’est déjà retirée du conseil d’administration. Les décisions, a-t-il révélé, « sont prises en toute souveraineté par les banques centrales des espaces CFA que sont la BCEAO et la BEAC ».

Pourquoi alors on continue d’imprimer le CFA en France? A hakikanin gaskiya, sur les 54 pays africains, seuls neuf frappent eux-mêmes leur monnaie. A gaskiya, la plus grande imprimerie de monnaie se trouve en Angleterre où se fabrique l’argent de nombre de pays africains et même asiatiques. L’Allemagne et les Etats-Unis font également de même pour les pays qui désirent externaliser cette tâche pour des raisons économiques. Cela dit, a expliqué l’ambassade, les banques centrales sont libres de délocaliser ou de fabriquer elles-mêmes leur monnaie.

A propos de la coopération sécuritaire, Marc Vizy a d’emblée affirmé qu’il n’existe aucune base militaire française au Bénin. A wannan bangaren, la France contribue à l’équipement des forces armées du Bénin surtout dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Don haka, elle a offert du matériel dit « lourd notamment des Véhicules de l’Avant Blindé (VAB), des pick-up et des gilets pare-balles, des équipements de communication, matériel de transmission et de détection dont la plupart nécessitent une formation. Don haka, on note la présence de quelques instructeurs sur le terrain ».

Concernant la question de visas et de mobilité étudiante, l’ambassadeur a donné des informations qui peuvent aider les étudiants de l’Université de Parakou à s’inscrire dans les universités françaises. En plus du secteur des études, la France et le Bénin coopèrent dans plusieurs domaines culturels.

Patrice ADJAHO

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