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Farashin rayuwa a Benin : Babura sun ƙaru a farashi

 Farashin rayuwa a Benin : Babura sun ƙaru a farashi

Jusque-là épargné, le secteur des motocyclettes est lui aussi touché par l’inflation. En cause, la TVA dont devront désormais s’acquitter les acheteurs de ce moyen de locomotion le plus utilisé au Bénin.

Bien de consommation courante, la moto était exonérée de TVA, ce qui rendait leur prix accessible à nombre de Béninois. Mais la loi des finances 2022 a tout changé. Pour compter du 1er janvier 2022, seules les « motocyclettes électriques et hybrides importées, fabriquées ou vendues en République du Bénin sont exonérées des droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée ».

Que ce soit à Parakou, Cotonou, Lokossa ou ailleurs, karshe dai daya ne. Déjà sur le marché, les vendeurs de motos importées par voie légale ont commencé à répercuter ces taxes sur le prix de vente. Comme dans cette boutique de Klouékanmè qui vendait la moto Dayang 100-12 a 490.000 FCFA et dont le prix est désormais passé à 575 mille FCFA. Même situation à Dogbo où il faut aujourd’hui débourser entre 570 kuma 580 mille francs CFA pour ce modèle de moto.

La Bajaj, moto la plus prisée par les taximen n’est pas du reste. Elle ne coûte pas aujourd’hui moins de 520 mille francs auprès de certains commerçants. Au carrefour Agla-Akplomey tout comme au carrefour Toyota à Cotonou, la Honda Wave se négocie à 680.000 CFA franc. Kara, le record, c’est Haojue 115, la moto en vogue chez les femmes qu’on annonce bientôt atteindre les 800.000 CFA franc.

« Le gouvernement a augmenté les impôts au niveau du secteur portuaire. C’est pourquoi mon patron m’appelle chaque semaine pour ajuster les prix selon les catégories de motos », se défend un gérant de boutique qui refuse d’endosser la responsabilité de l’inflation.

Si à travers la TVA sur les motos, le gouvernement cherche à mobiliser le maximum de recettes pour la réalisation de ses projets, il est évident que cela plombe davantage les citoyens déjà assommés par l’inflation tous azimuts. L’inflation du coup finira par décourager certains candidats à l’achat qui préféreront compléter leur avoir afin de s’acheter plutôt une voiture de seconde main. Mais là encore, c’est tout une gymnastique, un véritable calvaire. A terme, oui cette situation pourrait aboutir à diminuer sensiblement le nombre de motos en circulation. Mais combien sont-ils capables aujourd’hui d’acheter un véhicule? Kuma saboda kyawawan dalilai, du moment que le coût des denrées alimentaires continue de grimper. A cette allure, la situation risque de ne pas être meilleure en cette année 2022. Il est donc important d’envisager des solutions innovantes.

Pierre MATCHAUDO

Labarai iri daya