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 Conséquences de la guerre  Ukraine-Russie pour l’Afrique: Rarraba cak da balloons ga kulake ta FBF

Selon les « spécialistes » de l’Afrique, le continent court actuellement un grave danger. Celui de voir la famine s’installer dans les mois qui viennent, avec toutes les conséquences que cela suppose. En cause: la guerre entre la Russie et l’Ukraine. S’apitoyant sur le sort de la terre de tous les malheurs, ils sont déjà en train de plaider pour une plus grande aide des pays riches en prévision à la catastrophe qu’ils entrevoient.

Selon eux, l’Afrique aura du mal à nourrir ses enfants du fait des sanctions qui frappent la Russie, sanctions en vertu desquelles ce pays ne pourra plus faire des affaires avec le reste du monde.

Ces mêmes « spécialistes » s’étaient lancés dans des conjectures similaires lorsque le Covid-19 a fait son irruption. Ces derniers prédisaient un taux de mortalité hors normes sur le continent africain. Et lorsqu’il n’y a pas eu autant de morts, ils ont orienté leurs prévisions sur la famine, faisant remarquer que le confinement allait rompre la chaîne de ravitaillement en produits alimentaires. Rien de tout ceci n’est pourtant pas arrivé.

Qu’en sera-t-il des conséquences de l’invasion de la Russie en Ukraine? Hors des prédictions alarmistes, la réalité est que, cette-fois, beaucoup de pays africains risquent de subir des contrecoups dont l’ampleur variera en fonction de leur dépendance aux produits en provenance de ces deux nations. L’Ukraine et la Russie sont de très gros producteurs de blé, la principale matière première qui entre dans la fabrication du pain, du spaghetti, du couscous et de bien d’autres produits comme les biscuits et les gâteaux.

A cause de la guerre et de la sanction par les pays occidentaux, ces pays ne pourront plus exporter le précieux sésame, ce qui est un véritable problème. Lallai, à l’exception de l’Afrique du nord et de quelques rares contrées de l’Afrique australe, le blé n’est pas produit sur le continent. La quasi-totalité du blé est donc importée. Cela pose le problème de disponibilité. Il est donc certain que le pain deviendra précieux comme de l’or, un véritable produit de luxe.

Le maïs lui aussi connaîtra une hausse de prix. Les Occidentaux qui l’utilisent pour l’alimentation du bétail. Ne pouvant plus importer de la Russie, ils vont se tourner vers les autres producteurs, ce qui entrainera l’augmentation des prix.

Le Bénin ne saurait échapper à cette situation. Lallai, si le pays est autosuffisant en production de maïs et de bien d’autres produits de base, il reste qu’il ne produit même pas un grain de blé. Et le pain est devenu un symbole. Il ne se passe pas un jour sans que la grande majorité des citadins ne le consomment. Et même aujourd’hui, en ville comme au village, prendre en petit déjeuner du pain avec du thé au lait est devenu un symbole indiquant que le consommateur est un « évolué ».

La hausse des prix de ces produits aura lieu dans un contexte d’inflation généralisée. Les prix des produits de grande consommation ont augmenté de façon exponentielle. Cela risque de rendre plus difficile une situation déjà compliquée.

Pierre MATCHAUDO

Labarai iri daya