Gasar Kurash ta Afirka a Swaziland : 'Yan wasa biyu sun karrama kasar Benin

Grâce au dynamisme du président, Hassane Fousseni, le Bénin est présent au championnat d’Afrique de Kurash, qui se déroule du 26 a 28 Yuli 2024 au Kigdom en Estiwani ( Swaziland). Il s’agit de Sama Tadjou (72kg) et Nassir Odjo (96Kg).

Le Kurash, une discipline peu connue encore du public africain est bel et bien pratiqué au Bénin. Ainsi dans cette dynamique d’être présent à toutes les joutes internationales, Sama Tadjou (72kg) et Nassir Odjo (96Kg),deux athlètes issus du Wolf Omnisports Academie ont été sélectionnés pour défendre valablement les couleurs du Bénin en Estiwani ( Swaziland).

Un voyage qui a été possible grâce au président Hassane Fousseni. “J’ai décidé de faire connaître cette discipline dans mon pays et le travail a commencé depuis quelques années.”, a-t-il confié avant d’ajouter “Le Kurash est une discipline sportive d’Ouzbékistan, je suis le premier Béninois à avoir prit part en 2021 au championnat du monde de cette discipline à Termiz en Ouzbékistan. Aussi suis-je le premier à introduire ce sport au Bénin, au Togo , et au Ghana”. Et ce n’est pas tout dira-t-il “Premier Africain à présenter la lutte traditionnelle Kokule ( mon concept) à la maison blanche.Le partenariat entre la Turquie et le Bénin Yali wrestling, ABA wrestling , Karakujac wrestling etaient au menu avec le Professeur Adem KAYA de Bowie University”.

Tout savoir sur le Kurash

Kurach d’après le site advantour (traduit par «atteindre un but par des moyens équitables») est une sorte de combat national de ceinture, traditionnel chez les peuples turcs officiellement inclus dans le réseau mondial des sports non olympiques et soutenu par l’UNESCO. Ce type de combats individuels est né sur le territoire de l’Ouzbékistan, probablement il y a environ 3 500 shekaru. Dans l’ancienne légende d’Epos Alpomysh, le kurach est mentionné comme le type de combat singulier le plus populaire et le plus apprécié. L’historien et philosophe Hérodote, dans son ouvrage «Histoire», décrit en détail la kurach parmi les autres coutumes et traditions de l’Ouzbékistan ancien.

Déroulement des combats

L’uniforme de Kurach comprend un large pantalon blanc et une chemise ample. Une partie imprescriptible de l’uniforme est une ceinture en tissu utilisée pour tenir confortablement le rival. La gaine en tissu doux mesure 180-220 cm de long et 50-70 cm de large. Les principales règles du kurach sont assez simples. Les compétitions se déroulent sur un tapis spécial d’au moins 5 cm d’épaisseur, avec une zone de travail marquée (située au centre), une zone de protection et une «zone passive» les séparant. Deux participants se rencontrent dans la zone de travail. La seule position autorisée pour le combat est une position debout. Le but fixé avant les concurrents est de jeter le rival sur le dos; ce résultat en kurach est considéré comme une victoire par la chute. Pour atteindre l’objectif, les combattants n’ont droit qu’à des traits et des contre-dépouilles qui seront évalués par les juges. Le kurach est un sport de combat simple et sûr puisque toute prise douloureuse, battue et soumise, les prises sous la ceinture y sont interdites. En dépit de ces interdictions, les combats droits sont très dynamiques et théoriques.

Kurash a incarné une philosophie vieille de plusieurs siècles et des valeurs telles que le respect du rival et l’humanisme, l’honnêteté et la capacité vont jusqu’au bout. Ce type de combat singulier est l’un des plus jeunes sports internationaux; il commence à gagner en popularité dans le monde entier. Les championnats du monde de Kurash ainsi que ceux de Russie et d’Europe ont lieu régulièrement. L’Association internationale des kuraches, à laquelle participent des représentants de 28 pays d’Asie, d’Afrique et d’Europe, a été fondée en 1998 et fonctionne depuis lors.

Damien TOLOMISSI