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Bala'i de Derna : Fatalwar Gaddafi a Libya

 Bala'i de Derna : Fatalwar Gaddafi a Libya

Tun bayan rugujewar madatsun ruwa guda biyu wanda ya haddasa fiye da haka 3000 mutu kuma 10000 bace a Libya, rares sont ces personnes qui ont prononcé le nom de Kadhafi et pourtant, tous savent qu’en son temps, la catastrophe n’aurait pas eu cette ampleur.

Parlant des inondations meurtrières qui ont récemment eu lieu en Libye, le Secrétaire général de l’Organisation des Nation unies (ONU) a déclaré qu’il s’agit là d’un « triste instantané d’un monde emporté par le torrent des inégalités et des injustices ». Au moment même où il prononçait son discours ce 20 Satumba 2023 à New York au siège de l’organisation, les habitants de Derna, ville défigurée par une catastrophe d’une ampleur inédite, manifestaient leur colère contre les autorités de leur pays qu’ils accusent d’être comptables du lourd bilan.

Après des chiffres contradictoires, les uns plus alarmistes que les autres, le nombre de morts est actuellement évalué à plus de 3300 tandis que plus de 10.000 personnes manquent à l’appel. Da 10 Satumba, après avoir balayé l’Europe et particulièrement la Grèce, la tempête Daniel s’est abattue sur l’est libyen et a causé l’effondrement de deux barrages situés en amont de la ville de Derna. Les maisons, immeubles et voitures ont été emportés par des torrents d’eau provenant des barrages rompus.

A mesure que le temps passe laissant place à la colère, les habitants et certains responsables administratifs pointent du doigt la négligence des autorités et même, plus grave, le détournement des fonds régulièrement débloqués pour l’entretien de ces deux barrages. A gaskiya, depuis que l’ancien président Kadhafi a été tué il y a dix ans, les travaux de maintenance n’ont plus eu lieu. Et pourtant, des fissures sont apparues au fil des ans et même des fuites d’eau ont été signalées, toutes choses qui ont amené des ingénieurs à prévenir les autorités de l’imminence d’une catastrophe.

Qu’il s’agisse des habitants en colère, des autorités et des parties prenantes extérieures telles que l’Union européenne et les Nations Unies, personne ne fait allusion au décès de Kadhafi comme début de la décadence de la Lybie. Antonio Gutierres, Secrétaire général de l’Onu, a mis la catastrophe sur le compte des changements climatiques, éludant la cause directe qui n’est autre chose que le dysfonctionnement du pays depuis la mort du président Kadhafi dans laquelle l’organisation supranationale a une responsabilité.

Dans la même lignée, les libyens, écartelés entre deux gouvernements qui paralysent le pays, reconnaissent que ce sont ces dix dernières années que des infrastructures vitales ont cessé d’être entretenus mais évitent de dire tout haut leur nostalgie de la période de Kadhafi. Pudeur, honte ? Quoi qu’il en soit, ils se rendent compte aujourd’hui de ce qu’ils se sont fourvoyés. Eux qui avaient un train de vie bien au-dessus de la majeure partie des Africains, sont aujourd’hui réduits à vivre de l’assistance et à faire avec une insécurité chaque jour plus préoccupante.

Quant aux Africains du sud du Sahara, peu manifestent de l’empathie pour les habitants de ce pays qui, après avoir tué leur sauveur, s’acharnent sur les migrants noirs qu’ils transforment en esclaves. Kara, malgré tout, il est important d’aider ce pays à se relever ne serait-ce qu’en souvenir des idéaux de Kadhafi qui voulait faire de l’Afrique un pays uni et prospère.

Pierre MATCHAUDO

Labarai iri daya