Booster Direba - Zazzage Kyauta don Windows 11, 10, 8, 7

Booster Direba: Sabuntawar kyauta don Windows 11/10. Sabunta direbobi don zane-zane, USB, audio, allo, hanyar sadarwa, printer, da linzamin kwamfuta da inganci.!
Samu shi yanzu kyauta !

Booster Direba Zazzagewar Direba Booster

Uefa vs Super League yaƙi : xa'a ko abubuwan sha'awa ?

 Uefa vs Super League yaƙi : xa'a ko abubuwan sha'awa ?

Toute la semaine écoulée, a été rythmée par la fronde menée par l’Uefa et son président, le slovène Aleksander CÉFÉRIN contre le projet de création d’une ligue fermée, aux effets multiplicateurs du nerf de la guerre, entre douze grands clubs du vieux continent, à la recherche d’une bouffée d’oxygène et d’une bouée de sauvetage, face à l’amenuisement de leurs ressources financières, aggravé par la pandémie du coronavirus. L’instance faîtière du football européen a vigoureusement soufflé sur la braise, soutenue dans sa démarche par la FIFA et son président, Gianni INFANTINO, probablement l’homme le plus affûté politiquement, qu’on ait jamais eu à ce poste, depuis la création de cette institution dont la forte influence n’est plus à démontrer. Pour une de ces rares fois, les deux organisations qui n’ont souvent pas tiré dans la même direction, sont sur la même fréquence, celle de leur suprématie hiérarchique sur des clubs fussent-ils mastodontes. Le discours est ferme et tranché, rentrer dans les rangs ou recevoir le coup de massue. À leur secours inespéré, la spectaculaire montée au créneau des fans des clubs anglais, des joueurs et des entraîneurs, qui ont poussé le curseur de leur indignation et de leur désapprobation radicale à son plafond. Échaudés, neuf clubs sur les douze se sont rétracté, sauf le FC Barcelone, la Juventus et la tête de pont de la Super ligue, le Real Madrid, qui dans le fond, persistent et signent sur la nécessité de création d’une telle compétition à l’avenir, si l’on ne veut pas voir les clubs professionnels de football mourir de leur belle mort.

Kara, à l’analyse, le discours n’est strictement pas le même. Les fans et les acteurs directs que sont les joueurs et les entraîneurs mettent en exergue les valeurs du sport, l’histoire, la nécessité de préserver un modèle qui transcende le temps et les générations. L’Uefa, qui a lancé un nouveau format de Ligue des champions pour 2024, avec plus de matchs et plus d’équipes, s’arc-boute sur sa position dominante et veut s’assurer du monopole du contrôle des opérations en mettant en avant sa volonté de préserver l’équité et l’égalité pour tous ses membres. Cet épisode de création de la Super ligue aura surtout permis de constater que c’est le loup qui crie au loup, car autant l’Uefa s’indigne et s’offusque de ne pas être associée au projet de la Super ligue, autant les acteurs directs font le constat que leur avis ne compte pas pour Nyon, qui a toujours décidé en solitaire les compétitions qui surchargent les calendriers et provoquent des casses sur la santé des joueurs prise en charge par les clubs, leur employeur. La Super ligue a juste bousculé l’Uefa dans sa vaste zone de confort, tout comme pour dire, que dorénavant, il sera difficile de traire le lait de la vache que représentent les clubs à forte valeur sportive et marchande sans ces derniers.

Dans tous les cas, entre les puristes et les tenants du mercantilisme, le débat reste ouvert quant à l’avenir même du football et du sport dans sa globalité, car la Super ligue n’a fait que donner le ton.

Ouorou-gasashe Babero

Labarai iri daya