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Autonomisation des femmes de la vallée de l’Ouémé : Michel Essèkpagnon apporte son grain de sel

 Autonomisation des femmes de la vallée de l’Ouémé : Michel Essèkpagnon apporte son grain de sel

L’entreprise Agrobusiness Alafia présidée par Michel Essèkpagnon fait de l’autonomisation de la gent féminine son cheval de bataille. À cet effet, elle a lancé depuis janvier 2023 un projet au profit des femmes de la vallée de l’Ouémé. Une initiative qui fait déjà taches d’huile dans ses localités d’interventions.

À travers ce projet, les femmes des localités de Dangbo, d’Adjohoun et environs sont en mesure d’impacter leur milieu immédiat et pourquoi pas le Bénin à travers la fabrication de différents savons notamment ceux à base de plantes médicinales. Au total cinq groupements dont un à Djigbé Akpamè dans la commune de Dangbo, deux dans l’arrondissement central d’Adjohoun, un à Azowlissè et un à Zoungbome dans la commune d’Akpro-Missérété bénéficient des formations pratiques et de la commercialisation desdits savons sous le leadership éclairé de Jacques Mito, entrepreneur agricole et cheville ouvrière de l’entreprise Agrobusiness Alafia.

Entre autres produits, on peut citer les savons à base du basilic, du moringa, des carottes, de la papaye et aussi des savons liquides. « Je remercie le Directeur Exécutif de l’ONG Bénin –Alafia qui m’a permis de me forger autrement et qui m’a montré combien de fois il est utile de se mettre au service des autres pour bien évidemment contribuer à leur bien-être social »a laissé entendre Michel Essèkpagnon, journaliste sportif et Trésorier Général du Conseil d’Administration de de l’ONG Bénin-Alafia

Un coup de main

En mettant en œuvre ce projet, la structure entend répondre à un besoin pressant des femmes rurales. Celui de permettre à ces dernières de savoir faire quelque chose pour s’assurer un tout petit peu leur indépendance financière. « Ce projet, nous l’avons conçu à la suite d’une situation que le formateur et moi avions vécuDes femmes de nos communautés qui sont dans l’incapacité de dépenser 100 francs par jour sans se tourner vers les autres notamment leurs maris…” explique Michel Essèkpagnon avant d’adresser ses sincères remerciements à l’endroit de l’association Grain de Sable Bordeaux qui constitue un maillon fort de la chaîne à travers le financement d’une grande partie des ingrédients de base pour le démarrage. Ce projet vient s’ajouter donc à plusieurs autres actions en vue pour beaucoup plus impacter les femmes de la Vallée de l’Ouémé et ses environs.

Edmond HOUESSIKINDE

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