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Shekarar ilimi 2022-2023 : Komawar duk damuwa

 Shekarar ilimi 2022-2023 : Komawar duk damuwa

Si les apprenants sont excités à la perspective de retrouver leurs camarades de classe, plusieurs parents d’élèves qui peinent déjà à joindre les deux bouts ont, plus que par les autres années, des soucis à se faire en cette veille de la rentrée scolaire 2022–2023.

La rentrée a été fixée au 19 Satumba 2022 et dans certains établissements, les mesures sont en train d’être prises pour assurer aux apprenants une bonne reprise des classes. Mais du côté des parents, un tour de ville permet de constater le manque d’affluence devant les étals de vente de fournitures scolaires. Lors des années précédentes, des parents prévoyants s’approvisionnaient déjà quelques semaines avant la rentrée mais cette année c’est tout le contraire. Les clients se font rares pour plusieurs raisons parmi lesquelles le prix des fournitures scolaires. Sacs, cahiers, manuels, consommables… tout est plus cher qu’il y a une année, de même que le coût de confection des uniformes.

« Je reçois quelques clients de temps à autre mais cette année j’ai même appelé des clients fidèles qui m’ont dit que les temps sont durs et qu’ils passeront », explique Fatima Djibril, une propriétaire de boutique à Parakou. Elle poursuit en affirmant que parmi ceux qui viennent, beaucoup demandent à acheter les fournitures à crédit. « Nous sommes obligés de les comprendre et d’espérer qu’ils paient même si c’est par tranche si nous tenons à vendre », ta k'arashe maganar.

La hausse des prix des fournitures scolaires intervient dans un contexte déjà marqué par une inflation généralisée. Les ménages les plus vulnérables ont vu leur pouvoir d’achat s’éroder progressivement tout au long de ces dernières années. Dans un premier temps, ce sont les victimes des déguerpissements des trottoirs qui ont souffert de la paupérisation, eux qui avaient comme seules sources de revenus les activités menées au bord des routes. Ensuite, l’épidémie du Covid-19 est intervenue en impactant les prix des produits importés, ce qui s’est répercuté sur l’ensemble des biens de consommation. Cette année 2022, c’est la lointaine guerre entre la Russie et l’Ukraine qui est venue donner un coup de massue aux consommateurs les plus précaires.

Il est donc évident que plusieurs parents d’élèves ont de sérieux soucis face à la rentrée des classes car en plus de l’équipement nécessaire pour les enfants, il faut pourvoir aux dépenses quotidiennes tout au long de l’année académique. Au nombre de celles-ci, l’argent de poche, les travaux pratiques que les établissements facturent et la nourriture pour toute la famille.

Duk da haka, il existe quelques points de consolation pour le moment : les frais de scolarité n’ont pas encore augmenté quand bien même les établissements privés sont sous pression face à la nécessité d’augmenter la rémunération des enseignants qui, su ma, sont victimes de l’inflation. D’un autre côté, le gouvernement a promis l’effectivité de l’augmentation du salaire minimum pour le mois de novembre.

Pierre MATCHAUDO

Labarai iri daya