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Hatsari na karshen shekara : Les motos au cœur du drame

 Hatsari na karshen shekara : Les motos au cœur du drame

Malgré l’absence de statistiques fiables, il saute à l’œil le fait que dans les grandes agglomérations du Bénin, la moto est le moyen de transport le plus impliqué dans les accidents. Ce qui nécessite une attention plus accrue de la part des pouvoirs publics.

Combien y a-t-il de motos au Bénin ? Voici une question simple à laquelle il est pourtant difficile d’apporter une réponse. En novembre 2018, il y avait 507 315 dossiers d’immatriculation dans les bureaux de l’Agence nationale des transports terrestres. A gaskiya, une goutte d’eau en comparaison au nombre d’engins à deux roues en circulation. Principal moyen de locomotion, les motos –auxquels sont venus s’ajouter les tricycles importés de Chine- sont partout. Il n’est pas risqué d’affirmer qu’ils sont des millions en circulation sur les routes du Bénin qui ne compte que 12 millions d’habitants.

Pratiques, peu coûteux à l’achat et à l’entretien, les motos et les tricycles se sont imposés au point de faire disparaître les taxis à quatre roues du paysage urbain. Surtout, ils rendent aux citoyens des services mieux que les voitures et favorisent une circulation plus fluide sur les routes.

A wannan bangaren, le prix à payer pour cette omniprésence de ces engins est lourd. Selon les statistiques du Centre national de sécurité routière (CNSR) publiés en mars 2021 par le journal 24h au Bénin, 5715 cas accidents de la route et environ 670 décès sont enregistrés au Bénin chaque année. A nata bangaren, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) estime que les accidents provoquent 2800 morts. Ces chiffres n’incluent pas les chocs plus ou moins mineurs pour lesquels ni les sapeurs-pompiers ni les policiers ne sont appelés au secours ou pour le constat. Et ils sont, de loin, les plus nombreux.

Dans tous les cas, les motos sont à la base ou sont impliqués dans l’écrasante majorité des majorités des incidents survenant sur les routes. Les raisons de cet état de fait sont nombreuses. Sau da yawa, les chargements hors gabarit, l’alcool et le téléphone sont incriminés, surtout périodes de fin d’année.

Mais en fait, la principale cause consiste en la méconnaissance du code de la route. Lallai, même si l’obligation existe, les conducteurs de motos ne disposent pas de permis de conduire. Ils ne sont donc jamais passés par une auto-école. Dans ce contexte, les règles de circulation sont dictées par le bon sens du conducteur. Un bon sens qui varie forcément d’un conducteur à l’autre.

Au vu du grand nombre de motos en circulation, il est quasiment impossible d’exiger, dare daya, que tous les conducteurs disposent d’un permis de conduire. A wannan bangaren, en attendant que, graduellement chacun puisse en obtenir un, il est indispensable que des formations de masse au code de la route soient organisées au profit de cette catégorie de citoyens.

Pierre MATCHAUDO

Labarai iri daya