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Abake Foundation: Abake Foundation, Abake Foundation

 Abdou Ibrahim Moubarack: «Ma première qualité, Abake Foundation

Abake Foundation, un jeune basketteur béninois qui émerveille sur les paquets. Du haut de de ses 1m86 pour 84 kg, le sociétaire de l’Association Sportive Peace And Love Basket-ball Club (Aspal BBC) de Parakou, n’a qu’une seule vision, se performer pour aller monnayer son talent dans les championnats les plus huppés. Dans cet entretien accordé à la presse locale, il dévoile son objectif et celui de son club pour cette saison (2021-2022) déjà en cours.

Parler-nous de votre parcours de basketteur

Je suis Abdou Ibrahim Moubarack. Je suis basketteur professionnel en contrat avec l’Association Sportive Peace And Love Basket-ball Club (Aspal BBC). J’ai commencé le basketball à l’âge de 14 ans et je me suis tout de suite inscrit dans l’équipe Aspal BBC qui a été mon club formateur. Lors des premières années, je montrais mes potentialités et les coaches m’ont rapidement fait une licence. Déjà en 2012, j’ai été convoqué à la présélection de l’équipe nationale cadette. Au fur et à mesure, je montais les escaliers. A la phase jeune, j’ai soulevé mon premier trophée qui était la 3e Place au niveau du championnat national qui s’est joué à Parakou. A ciki 2015, j’ai été invité par les organisateurs du Camp NBA Africa qui s’est déroulé à Ouagadougou (au Burkina Faso). J’ai connu ma première année en senior aussi en 2015. J’ai été surclassé mais malheureusement, on a terminé à la 4e place, derrière Aspac BBC, Elan BBC et Renaissance BBC.

Vous jouez le championnat professionnel de basket-ball avec Aspal. Quel est l’objectif du club cette saison et votre objectif personnel ?

L’objectif du Club est de participer aux qualifications de la BAL (The Basketball Africa League). Donc déjà dans nos têtes, c’est qu’on doit véritablement se battre pour être champion du Bénin. Quant à mon objectif personnel, c’est de beaucoup m’améliorer offensivement parce que beaucoup se disent que j’ai déjà été nommé meilleur défenseur. Du coup, je vais me focaliser sur cette capacité et cette qualité. Mais personnellement, je veux montrer beaucoup de chose à mon niveau surtout le côté offensif. Apportez plus pour l’équipe afin qu’au bout du sifflet final, mon équipe puisse marquer beaucoup. Outre ces objectifs légitimes, pourquoi ne pas décrocher une opportunité hors du pays car on ne sait jamais. Mes prestations peuvent m’amener à aller loin et beaucoup de personnes peuvent s’intéresser à moi et à mon profil. Du coup, décrocher une opportunité et valoriser mon talent à l’échelle internationale.

Justement, parlant des opportunités, aviez-vous des attaches ?

Je n’ai pas encore eu des attaches hors du Bénin. Mais je pense que ça ne va pas tarder parce que dans la vie, il ne faut pas brûler les étapes. Tuni, je suis un joueur béninois. J’ai joué le championnat local. Beaucoup de clubs d’ici m’ont côtoyé mais ce n’est pas encore concrètement ce que je voulais. Je ne veux pas nécessairement commencer au Bénin et finir au Bénin.

Comment appréciez-vous le niveau du championnat professionnel de basket-ball du Bénin ?

Je pense que le niveau s’améliore et ça augmente le volume de jeu dans les clubs, parce que les joueurs répondent au titre de professionnels. Don haka, ce n’est plus une petite charge. Il faut tous les jours être aux entraînements. Il y a aussi les exigences parce qu’on a signé un contrat. Il faut vraiment que le résultat soit là et ça devient un peu plus sérieux. Du coup, le niveau est élevé. La compétition est vraiment élevée car tout le monde veut soulever ce trophée du titre de champion du Bénin.

Quelles sont vos ambitions ?

Mes ambitions, c’est de valoriser mon talent à l’échelle internationale, pouvoir jouer dans les clubs européens, américains, voir même de réaliser mon rêve de jouer en NBA.

Justement, quelles sont vos qualités de basketteurs ?

Ma première qualité, c’est la défense. Pas plus tard que l’année dernière, à la fin du championnat, j’ai été élu meilleur défenseur au Parakou Basketball Awards. Il faut dire que je protège beaucoup le cercle et sur le terrain, j’essaie d’être utile afin que mes coéquipiers qui ont de très bonnes qualités offensives puissent se libérer et aller au cerceau.

Vous êtes dans le basket-ball depuis l’âge de 14 shekaru. Quels sont vos meilleurs souvenirs ?

Mon meilleur souvenir, c’est en 2015 pour ma première expérience continentale quand je suis allé à Ouagadougou. C’était un brassage de plusieurs nationalités. J’ai eu à côtoyer des Ivoiriens, des Egyptiens, des Togolais, des Camerounais. Des jeunes qui sont venus d’un peu partout de l’Afrique. Kuma, je garde de très bons souvenirs. L’année dernière, je dirai qu’on a frôlé le titre. On a fait une série de 15 matches sans défaite et nous sommes sortis vice-champions du Bénin. Je garde aussi donc de très bons souvenirs car c’était ma première année en professionnel. C’était de très bons souvenirs. On a battu l’équipe championne en titre Elan Sport BBC.

Là où il y a les meilleurs souvenirs, il y a également des mauvais. Parlons-en…

Tuni, il y a ma blessure en 2017. J’ai fait pratiquement un an à la maison sans jouer. C’est une mauvaise période pour un sportif parce que déjà, tu restes à la maison et tu n’arrives pas à toucher le ballon. Tu perds beaucoup d’aptitude. Et avant de se relever, c’est vraiment compliqué, étant donné que j’étais encore à mon année d’éclosion et je développais mon basket-ball. Du coup, cette blessure est venue m’affecter dans mon élan.

Jeune basketteur, qui est votre idole ?

Mon idole, c’est d’abord Mickaël Jordan et après Kevin Durant. Ce sont des basketteurs de cette ère qui m’ont marqué positivement à travers ses prestations.

Un dernier mot pour clore cet entretien…

 J’aimerais déjà lancer un appel pour qu’au moins, ma voix puisse être entendue un peu partout dans le Bénin et pourquoi pas, dans le monde entier. Il y a beaucoup de talent au Bénin qui travaillent ardemment pour pouvoir un jour représenter valablement son pays. Les aînés, ceux qui sont en Europe, en Amérique, ceux qui ont réussi à se faire un nom dans le basketball mondial, s’ils sont capables de nous porter main forte, de le faire afin que nous aussi, nous puissions aller de l’avant, qu’ils viennent nous aider. On a vraiment besoin d’eux et de leur soutien. Il y a des exigences au fur et à mesure que l’âge augmente. Don haka, leur soutien au basketball béninois et à la jeunesse béninoise sera bénéfique pour notre pays le Bénin. na gode

Production: Damien T/ AFS

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