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Vente de friperies à Cotonou : Une activité qui intéresse les jeunes béninois

 Vente de friperies à Cotonou : Une activité qui intéresse les jeunes béninois

Hommes, femmes, nationaux et étrangers, ils sont nombreux à s’adonner au commerce de vêtements de seconde main habituellement désignés sous le vocable friperies. Du marché Dantokpa à l’échangeur de Godomey en passant par l’esplanade du Stade Général Mathieu Kérékou, ils sont là, T-shirts ou pantalons en mains. Les plus stables ont leurs stands.

Firmin Kassaga

Les vendeurs d’habits communément appelés friperies ou Atchouta en Fon occupent les rues de Cotonou et d’Abomey-Calavi à la recherche de clients. Depuis qu’ils ont été renvoyés de Missèbo jusqu’alors le plus grand marché de friperie de la sous-région situé au cœur de Cotonou, ces revendeurs ont décidé de s’installer sur les trottoirs et plusieurs grands carrefours. Certains font du surplace, pendant que d’autres déambulent dans le seul but de vendre ce qu’ils offrent à la population.

Cette activité autrefois monopolisée par ressortissants des pays voisins (Nigéria, Niger, Burkina-Faso…) est désormais exercée aussi par des Béninois, notamment les jeunes à la quête de travail. « Il est vraiment difficile de trouver de l’emploi dans le pays, j’ai une licence en sociologie mais je n’ai pas pu trouver mieux à faire. Je suis dans la vente des friperies depuis deux (02) ans déjà et je ne me plains pas trop ; j’arrive à m’entretenir et à me nourrir avec cette activité », s’est confié Maxime V., la trentaine environ.

Comme le renchérissent d’autres vendeurs qui sont dans le domaine depuis une dizaine d’année, le flux constaté ces derniers temps n’est pas dû uniquement au démantèlement du marché Missèbo. Il s’explique aussi par le chômage grandissant, comme c’est le cas avec Maxime. « Si les jeunes béninois et béninoises s’intéressent désormais à la vente des friperies, c’est parce qu’ils ont compris qu’on ne peut pas attendre d’être recrutés avant de gagner de l’argent. Avec cette activité, on est soi-même son propre employeur. Ils sont nombreux parmi nous à avoir des diplômes. La vente des friperies est comme un grenier, certains s’en vont quand ils trouvent mieux, d’autres s’installent définitivement », affirme Georgette, la quarantaine et faisant partie des personnes renvoyées du marché de Missèbo. Elle dit mener cette activité depuis quinze (15) ans. Faustin, tout souriant devant son stand car venant de faire sa première vente de la journée, affirme qu’il aimerait bien ouvrir un grand magasin de vente de vêtements : « Il y a cinq ans, j’étais un vendeur ambulant. Voilà aujourd’hui, j’ai mon petit stand, j’espère que d’ici là, j’aurai la capacité d’ouvrir mon magasin. Je ne pense plus laisser cette activité à moins qu’elle disparaisse elle-même ». Les friperies sont bien appréciées par la population, certains les trouvent moins couteux et très résistants.

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