Après la victoire des Guépards scolaires du Bénin (2-0) face au Burkina Faso, synonyme de qualification pour la finale, le sélectionneur Séverin DANHA s’est exprimé en conférence de presse. Voici les moments forts de son intervention :
Ses sentiments après la victoire :
“Mes sentiments après cette belle victoire (2-0) face au Burkina Faso sont un mélange de reconnaissance et de fierté. Reconnaissance, car nous avons bénéficié de cette faveur de Dieu pour participer à cette compétition. Reconnaissance aussi parce que nous avons débuté ce tournoi avec une très belle équipe et qu’aujourd’hui, nous sommes en finale.
Je suis également fier de mes garçons, car ce n’était pas évident. C’est la troisième édition de ce tournoi et lors des deux précédentes, nous avons été champions. Cela a créé une grosse pression pour savoir si les enfants pourraient rééditer l’exploit. Aujourd’hui, nous sommes en finale et je suis vraiment fier d’eux.”
Sur l’évolution du sport scolaire au Bénin:
“Beaucoup de choses ont changé, grâce à un gouvernement qui a mis en place un programme structuré avec l’appui de la Fédération Béninoise de Football et du Ministère des Sports. Nous avons un projet appelé « classes sportives », inscrit dans le Programme d’Actions du Gouvernement. Ce projet vise à détecter, développer et promouvoir les talents dès le plus jeune âge. Des compétitions sont organisées dans plusieurs disciplines (football, handball, basketball, volleyball, et athlétisme) à l’échelle communale et départementale. Ces étapes mènent à une phase nationale, où les meilleurs sont sélectionnés pour représenter le pays. C’est ce processus rigoureux qui fait la force et la particularité de notre participation à cette compétition.”
Sur l’état d’esprit de son équipe:
“Ce n’est pas facile, chaque étape devient plus difficile. Nous essayons de garder les pieds sur terre, de prendre match par match et d’amener les enfants à rester concentrés jusqu’au bout.
Le plus important est qu’ils prennent du plaisir à chaque match. C’est le premier facteur, et sans cela, tout le reste devient plus compliqué.”
Transcription: Roméo AKLOZO