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Situation de Homeky, Tévoédjrè et Olivier Boko : Les exigences de leurs avocats

Le collectif des avocats de Oswald Homeky, du commandant de la Garde Républicaine, Dieudonné Tévoédjrè et de Olivier Boko étaient face à la presse dans la soirée du mardi 24 septembre 2024. Un objectif commun. Donner les circonstances de l’interpellation (Oswald Homeky et du Commandant de la Garde Républicaine Dieudonné Tévoédjrè) et la disparition (Olivier Boko) et alerter l’opinion nationale et internationale sur la situation leurs clients. C’était au Chant d’oiseaux de Cotonou.

C’est par deux déclarations que le collectif a exposé les faits qui se sont déroulés la nuit du lundi 23 au mardi 24 septembre 2024. Selon Maître Ayodélé Ahounou, porte-parole du collectif, Oswald Homeky était à son domicile en compagnie du général Dieudonné Tévoédjrè lorsque des éléments ” de la Brigade criminelle d’Agbangandan ont fait irruption” informe t-il avant d’ajouter. “Ils ont procédé à la perquisition du véhicule [de l’ancien ministre des sports] et ont découvert des numéraires qu’ils ont saisi” avant de repartir avec les deux hommes a relaté l’avocat. Pour lui, cet acte cumulé avec la perquisition à une heure indue constitue “une énième violation de la constitution du Bénin” dénonce-t-il.

Concernant Olivier Boko, ce dernier se rendait au domicile du Chef de l’État quand il a été intercepté avec son épouse dans les encablures d’une agence de téléphonie mobile non loin de l’ancienne maison de l’Ortb (actuelle SRTB). A l’heure du point de presse le mardi 24 septembre 2024, la destination de Olivier Boko “est inconnue” énonce maître Ayodélé Ahounou. Une situation inquiétante qui mérite la réaction immédiate des autorités judiciaires.

A en croire le collectif des avocats des trois personnalités en question, cette sortie médiatique vise d’une part à mettre l’opinion à témoin et d’autres à demander aux autorités politico judiciaires béninoises des clarifications sur la situation. Ainsi, ils invitent la justice à faire preuve de professionnalisme dans l’exercice de ses prérogatives et exigent la libération immédiate et sans condition de leurs clients. Aussi, menacent-ils de saisir les institutions de droit régionale et internationale pour se faire entendre.

Arnaud ACAKPO (Coll)

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