Le président patrice Talon après son élection à la tête du Bénin en 2016 a décidé de faire de la lutte contre l’insécurité un cheval de bataille. Une lutte qui porte ses fruits après cinq ans d’exercice de pouvoir. Que souhaitent donc les Béninois sur ce point stratégique durant les cinq prochaines années ?
Après sa réélection pour un second mandat, le président patrice Talon devra continuer la lutte entamée depuis peu contre l’insécurité dans les différentes villes du pays. Même si les vols à mains armées, les grands braquages et tous autres actes mettant en danger la vie des citoyens ont un tant soit peu cessé grâce aux efforts conjoints des forces de sécurité et de populations, il y a encore du chemin à parcourir pour la sécurité totale des uns et des autres.
En effet, si depuis quelques mois les habitants de certains hameaux reçoivent la visite des malfrats et se font déposséder des fois de leurs motos ou autres biens, c’est la preuve que la lutte contre ces personnes ni foi, ni loi reste implacable. La présence régulière des forces de l’ordre et de sécurité à des points stratégiques des villes n’est qu’un petit pas vers cette lutte comme le fait savoir Gustave « De plus en plus nous voyons les véhicules de la Police républicaine sillonner certaines zones. C’est déjà une bonne chose mais il faut une certaine régularité. Mieux que ces patrouilles se fassent dans les bas-quartiers pas seulement sur les grandes artères des villes ».
Pour Rabiath une habitante du quartier Cococodji dans l’Arrondissement de Godomey, « Le danger est toujours présent dans nos quartiers bien que les cas de vols et de braquages ne soient plus répétitifs comme par le passé » affirme-t-elle pour qui, « Les grands braquages ont laissé place aux petits vols dont celui des motos qui a pris de l’ampleur». Pour ce fait, les attentes des Béninois sur le plan sécuritaire pour ce qui est du deuxième quinquennat du Président Patrice Talon restent persistantes.
Les pistes de solution
« Le Béninois où qu’il soit, a besoin de se déplacer librement sans craindre une quelconque attaque ». Fait savoir un citoyen rencontré dans la Ville d’Abomey-Calavi. Pour ce dernier l’Etat se doit de continuer d’assurer la sécurité des personnes et des biens comme il le fait déjà. Ebenezer évoque lui l’éclairage des zones non éclairées qui est une urgence. « Il faut commencer par éclairer les ruelles qui ne le sont pas. Car il est souvent difficile à un braqueur d’opérer à visage découvert» dit-il. « La mise à disposition des forces de l’ordre et de sécurité de matériels adéquats serait un soulagement pour ces personnes qui ont en charge la sécurité de la population », indique Patrice. « Tant qu’il reste à faire, rien n’est encore fait », renchérit Géraldine tout en ajoutant « Les recrutements d’hommes en uniformes durant ce premier quinquennat du président Talon, est une preuve qu’il tient à cette mission d’éradiquer au possible l’insécurité. Maintenant place à leurs déploiements sur le terrain ».
Firmin KASSAGA