Dans deux semaines exactement, l’école béninoise va rouvrir ses portes afin d’accueillir les écoliers et élèves pour le compte de la rentrée scolaire 2023-2024. A quelques jours de cette date fatidique, l’heure est au calcul chez les parents d’élèves. Ils courent dans tous les sens pour remplir ce devoir parental, celui d’accompagner leurs enfants dans le processus de scolarisation.
Fournitures scolaires, tenues, frais de préinscription ou d’inscription, ou encore quel établissement pour les enfants. Les interrogations foisonnent dans les têtes. Mais toujours peu de réponses. Nombre de parents ne savent quoi faire pour s’en sortir comme d’habitude. Certains parents ont déjà anticipé les dépenses liées à la rentrée scolaire. Ceci en ayant déjà acheté une bonne partie des fournitures scolaires de leurs enfants. « J’ai deux enfants, l’un est en 4e et l’autre en terminale. Comme je sais ce qui m’attends, j’ai déjà acheté les livres, les cahiers, presque tout ce qu’il faut pour que mes enfants commencent sans problème la classes » a déclaré Achille. Si chez ce dernier, agent dans une structure privée de la place, les choses sont claires ce n’est pas le cas chez d’autres.
L’équation rentrée scolaire est difficile à résoudre. « Ah ! C’’est compliqué, très difficile de gérer cette période. Je savais que la rentrée approche mais grande a été ma surprise de constater qu’à moins de trois semaines, je n’ai pas fait grand-chose. A part deux sacs au dos achetés chez les vendeurs ambulants entre-temps et quelques cahiers, je me rends compte que le chemin est encore long pour moi » a confié un parent de quatre enfants qui vont tous à l’école. La situation est encore plus sérieuse à en croire un autre parent. « Je ne sais même comment faire. Je cours dans tous les sens mais encore rien à mettre de côté » dit Roger, quinquagénaire, la mine fermée.
L’autre souci des parents en ce moment est où inscrire les enfants. Quel établissement scolaire serait le mieux adapté pour une meilleure prise en charge académique des apprenants? En attendant de trouver des réponses à leurs diverses préoccupations, la date du 18 septembre s’approche à grands pas.
Arnaud ACAKPO (Coll)