Ce n’est plus un secret pour personne que les citoyens béninois vivent ces derniers temps dans la psychose. Et pour cause, les cas de braquage à mains armées refont surface après quelques mois d’accalmie.
La peur gagne de plus les cœurs des citoyens béninois ces temps- ci. En effet, le climat de quiétude qui prévalait au lendemain des différentes réformes au niveau de l’appareil sécuritaire de notre pays laisse depuis quelques moments place à une psychose qui ne dit pas son nom. Les vols à mains armées et d’autres formes de banditisme se développent de temps en temps. Même si la police républicaine est en état d’alerte maximale pour traquer certains hors la loi, d’autres opèrent encore aussi dans les localités que dans les centres villes. Les derniers cas en disent long. La commune de Bonou a été lundi 7 octobre 2024, le théâtre d’un fait tragique et inhabituel Vers midi, trois corps sans vie ont été découverts au bord de la voie, suscitant l’inquiétude et l’émoi au sein de la population. Après une intervention rapide, d’après le site Olofo, d’un médecin, dépêché sur les lieux, les résultats de l’analyse ont confirmé que les victimes avaient été tuées par balles, laissant planer un climat de peur et d’incertitude dans la commune. A Dogbo Foncomè, dans la commune de Dogbo, département du Couffo, les corps de deux jeunes d’environ 30 ans ont été retrouvés, vendredi 11 octobre 2024, dans un champ. Les causes et les circonstances des décès ne sont pas encore connues. Mais les victimes ont tuées par balles. Pas plus tard que le 13 octobre dernier à ira Kpako une localité de la commune d’Ifangni, un élu local a été la cible d’un braquage. Il s’agit du chef village Sessinou Bernard Agnoun. D’après 24H au Bénin, les hors-la-loi après avoir tiré à bout portant sur lui dans les environs de 22 heures ont emporté sa moto de marque Haoujue 115
D’autres cas de vol de motos sont enregistrés dans d’autres départements du pays. Des faits regrettables qui prouvent à suffisance que la quiétude des Béninois est mis à mal par les sans foi ni loi qui développent chaque jour que Dieu fait de nouvelles stratégies pour atteindre leur objectif.
Face à ce tableau sombre, il urge que chaque acteur de la chaîne de la sécurité prenne ses responsabilités. De la famille en passant par les chefs quartiers et les forces de sécurité, la vigilance doit être redoublée à chaque niveau. Ainsi déjà les parents doivent s’assurer des déplacements et fréquentations de leurs progénitures pour éviter toutes mauvaises surprises. Dans les quartiers, la solidarité doit être agissante contre tout mouvement ou comportement suspect. Quant aux forces de défense et de sécurité, la mission première est de relever le défi du maintien de l’ordre, anticiper sur les intentions des Hors la loi en collaboration étroite avec les populations. Cela appelle donc les éléments de la police républicaine à plus de vigilance, car un adage connu de tous nous enseigne qu’ « à grands maux, grands remèdes ».
Arnaud ACAKPO (Coll)