RDA et Allemagne de l’Ouest : Le Témoignage de Dada Bokpè Houézrèhouèkè

Le 3 octobre 1990, l’Allemagne officialisait sa réunification après des décennies de division entre la RDA (République Démocratique Allemande) à l’Est et la RFA (République Fédérale d’Allemagne) à l’Ouest. Dans quelques mois, les Allemands fêteront Trente-cinq ans de cette union, Sa Majesté Dada Bokpè Houézrèhouèkè, témoin privilégié de cette époque, partage une analyse profonde et spirituelle de cet événement historique.
Pour lui, la chute du régime est-allemand était inévitable. « La RDA ne pouvait pas durer, car elle n’a pas mis Dieu au cœur de son fonctionnement », affirme-t-il. Ayant vécu dans les deux Allemagnes, il constate que le rejet des valeurs divines a fragilisé le système communiste, contrairement à l’Ouest, où la liberté de culte et la morale judéo-chrétienne ont favorisé la stabilité. J’ai eu la chance relate-t-il « de vivre dans les deux Etats Raison pour laquelle je martèle que sans la crainte de Dieu, pas de vivre-ensemble ».
Dada Bokpè Houézrèhouèkè insiste sur un principe fondamental : une société ne peut prospérer durablement sans fondement spirituel. « L’être humain a besoin de transcendance, de justice divine, et de fraternité authentique – des valeurs que le matérialisme d’État ne peut offrir ». Selon lui, la RDA a échoué non seulement économiquement, mais aussi moralement, en niant la place de la foi dans la construction sociale.

L’exemple allemand : un avertissement pour les nations contemporaines
« Le témoignage de la réunification allemande dépasse largement le cadre historique : c’est un avertissement urgent pour les nations d’aujourd’hui », a confié sa majesté Dada Bokpè Houézrèhouèkè. À une époque poursuit-il « où certains régimes cherchent à marginaliser la religion ou à imposer des idéologies déconnectées de toute éthique, l’expérience de l’Allemagne après la chute du mur de Berlin rappelle une vérité fondamentale : le progrès technique et politique ne suffit pas à bâtir une société stable et juste ».
L’effondrement des systèmes sans transcendance
«L’histoire souligne Sa Majesté Dada Bokpè Houézrèhouèkè « a montré à maintes reprises que les régimes rejetant toute référence à une morale transcendante finissent par s’autodétruire. Le nazisme et le communisme, deux idéologies explicitement anti-religieuses, ont plongé l’Allemagne dans le chaos. Aujourd’hui, d’autres nations répètent la même erreur en marginalisant les valeurs spirituelles au profit d’un progressisme sans limites ou d’un consumérisme déshumanisant ».
« Si Dieu n’est pas au centre, tôt ou tard, le système s’effondre », affirme Dada Bokpè Houézrèhouèkè. Cette phrase résume l’enjeu crucial de notre époque : une civilisation qui oublie ses racines éthiques et spirituelles ne peut perdurer. La liberté, la dignité humaine et la justice ne trouvent leur plein sens que dans une vision du monde qui reconnaît une loi morale supérieure.
Un appel à revenir à l’essentiel
A en croire Sa Majesté Dada Bokpè Houézrèhouèkè, l’exemple allemand doit servir de leçon. « Les nations qui sacrifient leur héritage religieux au nom d’un pseudo-progrès risquent de sombrer dans le vide existentiel ou l’autoritarisme. La véritable reconstruction, qu’elle soit économique, politique ou sociale, ne peut se faire sans un renouveau éthique », a-t-il martelé tout en conseillant qu’ « il est temps d’écouter l’avertissement de l’Histoire : aucun État, aussi puissant soit-il, ne peut durablement prospérer en excluant le spirituel. L’Allemagne en a payé le prix. D’autres pays le payeront s’ils n’y prennent garde ».
Damien TOLOMISSI