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Prostitution : Le plaisir comme métier

 Prostitution : Le plaisir comme métier

Considérée comme étant le plus vieux métier qui puisse exister, la prostitution est loin de connaitre son apogée. Elle tente aussi à se moderniser et connait une croissance hors du commun dans les différentes villes du pays.

Encore appelée travail de sexe, la prostitution rien d’autre qu’une pratique d’acte sexuel contre une quelconque rémunération. Cette activité génératrice de revenu chez bon nombre de ces pratiquantes attire de plus en plus de jeunes filles, surtout en période de vacances. Ces dernières, tel une marée humaine envahissent le secteur et en font du métier une véritable entreprise avec bien évidement l’aide des réseaux sociaux qui sont aujourd’hui, un moyen plus facile dans l’exercice de la pratique. En effet, la prostitution n’est plus seulement un jeu de trottoir. Elle bénéficie aussi des bienfaits de l’évolution du numérique notamment avec ces dames qui proposent des services sexuels en ligne. Donc plus besoin pour certains de se pointer des heures durant aux abords des rues, des publications suffisent pour toucher les personnes intéressées. « Elles disposent désormais d’un outil de travail considérable. Les réseaux sociaux semblent être pour les prostituées un moyen sur et adapter à l’évolution technologique » laisse entendre Bernice V. promotrice sociale qui ajoute que c’est certainement un moyen pour elles de gagner en temps. « Les réseaux sociaux sont un monde virtuel. Il est désormais plus facile à certains d’exprimer leurs besoins sur ces canaux et donc ces femmes en profitent pour faire ce qu’on peut appeler du e-prostitution, c’est-à-dire la prostitution en ligne ».

Les trottoirs, lieux prisés

Bien qu’ayant pris une ampleur sur les réseaux sociaux, la prostitution reste présente sur les différents sites reconnus pour telle dans les différentes villes du pays.  Les nouveaux moyens d’exercices n’éjectent donc pas du trône celle ancienne. De Godomey au quartier Jonquet en passant par le stade de l’Amitié et autres, la présence des travailleuses de sexe se fait constater chaque soir peu après les premiers éclairages nocturnes.

Toutes vêtues de façon extravagante montrant des parties presqu’intimes de leur corps, elles n’ont qu’un seul but : faire venir vers elles les plus sensibles et désireux. Le principe reste routinier, « il faut discuter avec elles et faire des propositions et si un accord est trouvé, s’en aller pour sa part de plaisir », explique celui qu’on nommera George. La trentaine, cet ouvrier rencontré sur l’un des sites de fréquentation des prostituées à Cotonou parle sans tabou du service de ces femmes « Il m’arrive souvent de solliciter les services de ces filles de joies, pour quelques moments de plaisir. C’est des moments qui sortent de l’ordinaire comparativement à ce que nous servent nos conjointes. Elles sont très professionnelles ces dames », tente-il d’expliquer. Ce que tente de confirmer cette dame, membre d’une association des travailleuses de sexe du Bénin  qui a gardé l’anonymat. « L’objectif pour ces femmes n’est pas de prendre le mari de qui que ce soit mais, plutôt de donner du plaisir aux personnes désireuses. Les TS (Travailleuses de sexe), ont aussi des principes. Pour certains il s’agit d’un service de dépannage sexuel mais pour d’autres c’est plus que du dépannage. Il y’a même des clients abonnés qui ne veulent qu’être avec les TS. C’est donc dire qu’elles ont une certaine considération ». Cette dernière ajoute que « Beaucoup de personnes dénoncent la pratique à visage découvert mais derrière, ils sont les premiers à contacter les filles. Si non comment comprendre que le métier attire de plus en plus les jeunes filles », s’interroge-t-elle. 

Pourquoi certaines s’y plaisent dedans

Si aujourd’hui la pratique de cette activité aussi vieille soit-elle n’est pas légale, elle n’est pas aussi interdite selon certaines pratiquantes. Mais les raisons pouvant conduire à une telle activité varient selon le vécu quotidien de chacun comme le fait savoir la promotrice sociale Bernice V. « Plusieurs raisons peuvent justifier la pratique et l’attraction au tour de l’activité. Déjà pour une fille qui connait assez de difficultés et se voit proposer une telle activité n’aura pas à tourner dos à ce moyen de se faire d’argent surtout si elle n’a pas un moral assez haut. Nous avons aussi l’impact social. Pour une fille qui vit dans un milieu où l’activité se pratique ou même est en contact avec celles qui s’y adonnent, il y’a de forte chance qu’elle se lance aussi », fait-elle savoir  tout en précisant « Il ne faut non plus oublier, les passionnées. Pour certaines la prostitution est avant tout une passion qui nait et se développe. Pour Ces dernières, la rémunération n’est pas souvent leur souhait mais il y’a cette envie de découvrir sexuellement le plus d’hommes possible ». Nadège confie s’être lancée dans l’exercice du métier suite aux nombreux problèmes auxquels elle faisait face au quotidien « Je suis venue à Cotonou pour les études. Mais très tôt, j’ai été confrontée à des problèmes financiers. Après un temps de service dans un bar, j’ai compris que je pouvais gagner ma vie juste avec mon corps. Voilà cinq ans après j’ai pu faire ce que je n’aurais pas pu faire si je n’avais pas opté pour cette activité », affirme la jeune dame avant d’ajouter « Il n’est pas pour autant permis de croire que c’est la porte de sortie la plus facile. Il y’a beaucoup de risque dans le métier et c’est un choix qu’il faut être prête à assumer ».

Les risques du métier…

Les prostituées sont exposées à de nombreux risques dont la contamination de certaines maladies et infections sexuellement transmissibles. « Le risque de maladie est énorme vu que les filles ne savent souvent pas quel est l’état de santé du client. Il y’a parmi ces clients qui proposent de fortes sommes pour ne pas utiliser de préservatifs et de là elles peuvent en acceptant se faire contaminer si le client est porteur d’une maladie sexuellement transmissible. Autres risques, certaines se font droguer et sont abusées ou frappées après le service », dit avec désolation une TS avant de souligner qu’« Aujourd’hui, il y’a des organisations de TS qui accompagnent certaines filles à travers des campagnes de dépistage, des sensibilisations et de défense en cas d’attaque physique».

Firmin KASSAGA

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