Depuis le 02 juin 2021, la Société de gestion des déchets et de la salubrité (SGDS) a mis à la disposition des populations des villes du Grand Nokoué des poubelles homologuées pour le conditionnement des ordures des ménages. Un acte apprécié par la population des différentes villes concernées.
Si le coût des poubelles homologuées continue de susciter des débats au sein de la population, bon nombre de citoyens ne manquent tout de même pas d’apprécier l’initiative. En effet, dans le cadre de la modernisation de la gestion des déchets, la Société de gestion des déchets et de salubrité (Sgds) a mis à la disposition des différents ménages, des poubelles dans le but de mieux conditionner les déchets quotidiens issues de chaque ménage.
25.000 FCFA, c’est ainsi la somme que doit débourser les chefs de famille pour entrer en possession desdits barques à ordures. « Il ne faut pas prendre en considération le prix de la poubelle pour fonder son jugement. Car, cet objet permet aux citoyens de maintenir leurs milieux de vie propre mais aussi facilite le travail des collecteurs », fait savoir Marcelline une ménagère d’environ 50 ans. Pour Alain, enseignant au collège, dépenser 25.000f pour prendre un matériel qui « nous aide à assainir nos maisons ne doit pas être mal vu par les Béninois que nous sommes. Le gouvernement est en train d’œuvrer pour une belle image de nos villes et chaque citoyen doit contribuer à sa manière ». a-t-il indiqué avant d’ajouter « Les poubelles traditionnelles doivent progressivement être remplacées par celles modernes. Avec le temps nous allons nous adapter ».
La possibilité qu’un ménage puisse entrer en possession d’une barque est bien possible selon Igor un agent collecteur. « Si dans une maison de cinq locataires, il suffit que le propriétaire mette de coté 5.000f sur chaque loyer et il aura sa barque », a-t-il suggéré. Jacques quant à lui propose au chef de ménage de s’associer aux voisinages afin de s’approprier les poubelles si ces derniers pensent ne pas pouvoir débourser à eux seuls la somme requise. « C’est mieux de procéder ainsi pour contribuer à un environnement sain ».
Firmin KASSAGA