Hôte de l’émission Gbadjémè de Capp Fm, mercredi 29 août 2024, le président de l’Association des Jeunes Déclarants et Mandataires en Douane du Bénin (AJDMDB) est largement revenu une fois encore sur les difficultés des transitaires dans l’exercice de leurs activités. Tout en saluant les réformes introduites dans le secteur, le président Salami Marouf a mis l’accent sur les maux clés qui minent le secteur depuis l’avènement des réformes.
La crise entre le Bénin et le Niger est venue envenimer la situation. Pour l’acteur portuaire, la crise entre les deux pays n’arrange pas les commerçants, les importateurs et par ricochet les transitaires. Depuis l’avènement de cette crise, tous les acteurs de la chaîne souffrent le martyre. Il a montré que cette crise a complètement mis en berne les activités portuaires en occurrence le secteur dans lequel il opère. Selon lui, les transitaires étaient déjà confrontés aux affres des réformes de la rupture et à la concurrence déloyale de certaines personnes. Il a également saisi l’occasion pour dénoncer une fois encore la vente en ligne des produits mis en dépôt, une réforme que les acteurs n’approuvent guère. Salami Marouf a estimé que malgré la volonté des douaniers, il y a toujours des goulots d’étranglement qui font que leurs efforts sont noyés. Au nombre de ces difficultés, il a noté des bureaux qui n’ont même pas de courant éclectique ni de fournitures de bureau pour travailler convenablement. « Toutes ces dysfonctionnements retardent le travail et la performance », a-t-il martelé.
Toutefois, il a décerné un satisfecit au chef dépôt douane qui ne ménage aucun effort pour répondre à leur sollicitation contre vents et marées. Il a par ailleurs dénoncé les arnaqueurs qui utilisent frauduleusement les photos de certains douaniers rompus à la tâche pour des fins inavouées. Les voies inter parc dira-t-il « sont dégradées, et n’ont été aménagées ».
En somme, le Président de l’Association des Jeunes Déclarants et Mandataires en Douane du Bénin (AJDMDB), tout en remerciant le Chef de d’Etat pour ses efforts pour révéler le Bénin à travers le port de Cotonou, va l’exhorter à écouter les jérémiades des transitaires mandataires que certaines autorités veulent forcément enterrer. Pour Salami Marouf, le port de Cotonou peut toujours jouer les premiers rôles dans la sous-région. Il est toujours confiant et espère que le Chef de l’Etat va associer son association pour des propositions concrètes.
Arnaud ACAKPO (Coll)