Port Autonome de Cotonou: L’autopsie de Marouf Salami

Le président de l’Association des jeunes déclarants et mandataires en douane  du Bénin veut le meilleur pour le Port autonome de Cotonou. Salami Marouf, puisque c’est de lui qu’il s’agit l’a encore fait savoir à la faveur d’une sortie médiatique.

Pour lui, les réformes initiées par le chef de l’État, Patrice Talon, depuis son avènement sont révolutionnaires. « C’est à saluer » admet-il. Toutefois, le président des jeunes mandataires et déclarants en douane désapprouve certaines pratiques qui tendent à saper les efforts du gouvernement. « Aujourd’hui, notre port est délaissé au profit de ceux du Nigeria et de Lomé à cause de certains frais. Entre autres, les frais de sécurité, d’achat de batterie…» dénonce-t-il.

Pour changer la donne Marouf Salami demande l’annulation pure et simple de ces frais. « Dans le cas contraire, c’est le port qui va en partir. Ce qui par conséquent va plomber les recettes douanières », a-t-il souligné. En dehors de cette proposition, le président de l’Association a émis d’autres idées pour permettre au PAC de retrouver ses lettres de noblesse. Il s’agit entre autres de la fixation à 300.000 FCFA l’impôt des véhicules de moins (05) cinq ans à et celui des véhicules de moins de 10 ans de vie à 150.000 FCFA.

Au niveau de l’agence nationale des transports terrestres (ANaTT), des changements nécessaires sont à faire. Il suggère également qu’après soumission des dossiers en ligne et le traitement que l’immatriculation définitive soit automatique pour que les plaques et cartes grises puissent être libérées en moins de 48 heures. Sur ce plan, la douane doit veiller sur la conformité des déclarations pour que les traitements soient vite faits, ainsi les gestionnaires de parcs vont aussitôt libérer les véhicules après contrôle. 

Le président Salami a souhaité l’implication personnelle du président de la République afin de contraindre les pars à se conformer à la loi. Pour terminer, il n’a pas manqué de remercier Patrice Talon et toute son équipe à travers son leadership pour cette clairvoyance de la mise en place d’une cellule anti-corruption et surtout de l’installation de la cellule de dénonciation installée au palais de la Marina.

Arnaud ACAKPO (Coll)