L’Organisation non gouvernementale (Ong) à vocation internationale à but non lucratif Enfant Solidaire d’Afrique et du Monde (ESAM) a animé, mercredi 25 novembre 2020, une conférence débat à son siège à Cotonou. Occasion pour l’Ong ESAM de faire un feed-back sur la Convention des droits des enfants (CDE), 31 ans après. Une conférence débat qui entre dans le cadre de la commémoration du 31e anniversaire de la Convention relative au droit de l’enfant, célébrée vendredi 20 novembre 2020.
«Etat des droits de l’enfant au Bénin 31 ans après la CDE» est le thème central de ladite rencontre avec les hommes des médias et les représentants des sociétés civiles qui militent pour la même cause. Mis en œuvre par l’Ong ESAM avec l’appui technique et financier de l’Unicef, le projet «Plaidoyer pour la protection des enfants au Bénin» aura permis de tirer les leçons apprises pour améliorer les pratiques quotidiennes conformément aux engagements pour la jouissance des droits de l’enfant telle que voulue par la convention relative au droit de l’enfant et ses trois protocoles.
Pour Norbert FANOU-AKO, président de ESAM-Bénin, le Bénin peut se placer parmi les modèles inspirants au vu rétrospectif sur le parcours après la rapide ratification intervenue le 3 août 1990. Selon ses dires, les dernières recommandations du Comité des experts des droits de l’enfant des Nations Unis invitent le Bénin à soumettre en un seul document ces 6e et 7e rapports périodiques le 1er mars 2021 au plus tard. Aussi, a-t-il ajouté, qu’en termes de progrès, on retient entre autres, l’existence d’un code de l’enfant consacré par la loi n°2015-08 du 8 décembre 2015, l’existence avec les attributions spécifiques de l’office centrale de protection des mineurs chargé de la répression de traitre des êtres humains, l’implantation du centre de sauvegarde des enfants pour leur éviter la prison etc. Par ailleurs, le président de ESAM-Bénin n’a pas manqué de mentionner l’effort à gout inachevé, la construction à coût de plusieurs millions, l’office de protection des mineurs de Za-Kpota. «Nous restons surpris d’apprendre que certains départements se seraient affranchis de la traite des enfants alors que la traite interne à l’intérieur d’un même département existe bel et bien», a indiqué Norbert FANOU-AKO qui invite l’Etat béninois, les organisations de la société civile de défense des droits et la protection de l’enfant, les partenaires techniques et financiers à accompagner les enfants à se fondre dans un dialogue permanent.
Patrice ADJAHO