La Police républicaine annonce la deuxième phase de son opération de répression des infractions au code de la route. Il sera question cette fois-ci du contrôle des obligations des véhicules à quatre roues et de leurs conducteurs. Parmi ces exigences, le Port de ceinture de sécurité par le conducteur mais également aussi par tous les passagers.
Jusqu’à un passé récent, il est exigé que le conducteur de la voiture et le passager du siège de devant aient chacun sa ceinture de sécurité. Pour éviter les violents chocs lorsqu’un accident surviendrait. Seulement que cette mesure est étendue à tous les passagers à bord des voitures. Les premières victimes de ces nouvelles exigences sont les véhicules de transport en commun qui font la navette Tokpa-Porto-Novo ou Calavi-Tokpa, communément appelés Tokpa-Tokpa. C’est un secteur dont le mode de fonctionnement ne respecte aucune norme réglementaire. Même neufs, ces minibus sont éventrés et les sièges passagers d’origine sont changés et la multiplication des sièges afin de d’avoir plus de place. Au lieu de 12 ou 15 places habituelles, ces Tokpa-Tokpa passent parfois à 20 voire 25 passagers. Conséquences, les ceintures de sécurité disparaissent automatiquement exposant les passagers à tous les risques.
Depuis l’annonce de cette mesure, ça réfléchit dans le rang des conducteurs de minibus. Comment faire pour ne pas se faire verbaliser par la police lors des contrôles routiers ? Doivent-ils reconfigurer les sièges Comment faire pour plus de chiffres avec ces nouvelles mesures? Qui va supporter les coûts si le nombre de places dans les minibus Tokpa-Tokpa? Voilà autant d’interrogations qui taraudent les esprits actuellement.
Arnaud ACAKPO (Coll)