Montée de la fièvre électorale : L’avis de Florent Ahouansè

La semaine écoulée a été bien animée sur le plan politique. Des clarifications du président de la commission des lois, Orden Alladattin à l’intervention du député Habib Wourou Koubou en passant par celle de Joseph Djogbénou, Il est noté des sorties médiatiques tous azimuts. C’est la fièvre de l’année électorale qui s’annonce selon Florent Takpa Ahouansè.
Dans le rang de la mouvance comme de l’opposition, les médias n’ont pas chômé dans la première moitié du mois d’avril 2025. Les acteurs politiques se sont mis en évidence à travers diverses activités. Le président de la commission des lois de l’Assemblée nationale a choisi faire des clarifications sur le contenu du code électoral. Du Seuil des 20% à l’esprit des accords de gouvernance sans oublier les précisions sur les procès-verbaux issus des bureaux de vote, le député de l’ Union progressiste le Renouveau a clarifié les zones d’ombre.
Maître Joseph Djogbénou, à son tour, est revenu sur l’expression « Ruse et rage ». Ses propos tenus en 2017 sont sortis du contexte estime le président du parti UPR. Occasion pour lui de rappeler le contexte à l’auditoire. Une sortie médiatique qui a fait réagir Bertin Koovi, Jean-Baptiste Elias et autres. Pour les uns, Joseph Djogbénou devrait se taire, pour d’autres, le président du parti Union progressiste le Renouveau fait économie de vérités. D’ailleurs, une sollicitation de débats contradictoires l’attend. A en croire le député Habib Worou Koubou, le code électoral, tel qu’il est en l’état, souffre de cohérence dans son application.
L’avis de Florent Takpa Ahouansè
Interrogé sur cette montée d’adrénaline politique, Florent Takpa Ahouansè voit la situation d’un bon œil. « Nous attendions ce moment-là il y a longtemps. On sent vraiment que les bonnes choses vont commencer » a confié le leader politique de la 15e circonscription électorale. Toutefois, ce membre du parti Les Démocrates demande que la priorité devrait-être à la révision du code électoral avec un détail précis. «Qu’adviendrait-il si aucun parti politique n’obtenait les 20% lors des élections législatives et municipales en 2026? Combien de fois va-t-on reprendre les élections sans faire entorse au calendrier électoral dont les dates sont déjà fixées comme dans du marbre sans tomber dans un vide juridique ? » Ce sont des interrogations auxquelles ils demandent les interventions des experts afin que les élections de 2026 ne donnent plus jamais lieu aux tensions comme ce fut le cas en 2019 et 2021.
Arnaud ACAKPO (Coll)