Encore une affaire de mariage forcé et de viol sur mineur. Il s’agit d’un géniteur d’une fille de 12 ans, qui en complicité avec trois autres, a donné sa fille en mariage forcé. La scène se passe à Monsourou, un village de la commune de Djidja.
Selon les informations provenant de la résidence de la victime, relayées par Béninwebtv, le géniteur a posé un tel forfait contre une Somme de 400. 000FCFA. La jeune fille innocente a d’ailleurs encaissé d’énormes coups de la part des personnes chargées de la renvoyer dans son ménage. Alerté, la police a saisi le dossier. Ces derniers déjà présentés au procureur de la CRIET, sont poursuivis pour mariage forcé et viol sur mineur et vont comparaitre le 19 mai prochain devant la même juridiction.
La peine encourue
Il est à savoir que faisant référence à la loi lot N’2021 – I I DU 20 DECEMBRE 2021portant dispositions spéciales de répression des infractions commises à raison du sexe des personnes et de protection de la femme en République du Bénin
Article 553-2: Constitue un mariage forcé, le fait pour toute personne d’organiser, de célébrer, de contracter ou de vivre une union conjugale sans le consentement ni de I’un des conjoints. Pour l’application des dispositions des alinéas précédents, le consentement de la victime ne peut être invoqué ». Article 553-3 : « Le mariage précoce et le mariage forcé sont punis de la réclusion criminelle de dix (10) ans à vingt (20) ans et d’une amende de (500000) à deux millions (2 000 000) de francs CFA ».
Article 554 nouveau: « Il y a atteinte sexuelle lorsqu’un acte de pénétration sexuelle est commis sons contrainte, menace ou surprise, sur un mineur de moins de quinze (15) ans et que la différence d’âge entre Ie mineur et l’auteur excède dix (10) ans. L’auteur de l’atteinte sexuelle est puni d’un emprisonnement de trois (03) ans à cinq {05/ ans et d’une amende de cinq cent mille (500 000) à deux millions (2 000 000) de francs CFA. Toutefois, lorsque le mineur est âgé de moins de treize (l3) ans, quelle que soit la différence d’âge entre I’auteur majeur et Ie mineur, l’auteur est puni d’un emprisonnement de cinq (05) ans à dix (10) ans et d’une amende de cinq cent mille (500 000) d cinq millions (5 000 000) de francs CFA ».
Véronique GBEWOLO (Stag)