L’évolution des cultures à la date du 7 septembre 2021, les difficultés auxquelles font face les producteurs et les débuts de solutions sont entre autres sujets abordés par le Directeur Général de l’Agence Territoriale pour le Développement Agricole (ATDA) pôle 2 lors d’une brève entrevue avec la presse locale. Pour Khalifa Bori Bata Yerima, il n’y a pas péril en la demeure.
La campagne agricole 2021-2022 se poursuit tant bien que mal au Bénin. A la date du 07 septembre, c’est un point satisfaisant que font les responsables en charge du secteur. La plupart des cultures évoluent normalement surtout en ce moment où les pluies sont abondantes et régulières. « A l’étape où nous sommes il y a déjà une satisfaction en terme de pluviométrie. Vous-même vous allez constater que toutes les cultures sont véritablement à leur phase végétative ce qui veut dire qu’il y a suffisamment d’eaux », a clarifié Khalifa Bori Bata Yerima.
A l’en croire, actuellement les producteurs font face à une pénurie d’engrais vivriers. Une situation dont les responsables du secteur agricole, ont bien connaissance mais « ce problème est dû au sempiternel phénomène de bradage d’intrants », a-t-il confié tout en indiquant que les personnes qui s’adonnent à cette pratique illicite usent de beaucoup d’astuces pour déjouer la vigilance des autorités. « Nous avions constaté ces derniers jours que beaucoup de producteurs se plaignent du manque d’engrais vivriers. C’est ça qui amène par endroit que les gens utilisent les prix qui ne sont pas homologués. Depuis l’année écoulée nous nous sommes lancés contre le bradage des intrants. Et nous allons poursuivre la lutte afin de vaincre définitivement ce phénomène nuisible au développement de l’agriculture dans tout pays ».
Toutefois, il rassure les producteurs que diligence sera faite pour un approvisionnement rapide en intrants. « La pénurie qu’on a constaté est allé très loin et les dispositions sont en train d’être prises pour remédier à cela afin qu’il ait un bon rendement », a-t-il conclu.
Bachirou ISSA