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Jean-Marc Adjovi Boco : « Ma mission est simple et compliquée à la fois »

Jean Marc ADJOVI BOCO

Ancien capitaine des Ecureuils du Bénin, Directeur général de l’Association Diambars dont il est également le cofondateur et Conseiller Technique du ministre des sports du Bénin,  Jean-Marc Adjovi-Bocco a répondu sans langue de bois aux questions de Fernando Hessou sur le forum sportif béninois Football Nouveau Départ dans la rubrique “Apprenons à nous connaître”. Au cours de cet échange, il s’est prononcé sur sa mission aux côtés du ministre Oswald Homeky pour la mise en œuvre de la vision du Chef de l’Etat, Patrice Talon qu’est de faire du sport béninois, un véritable vecteur d’emploi.

Conseiller Technique du Ministre des Sports, quel est votre cahier des charges ou quelle est votre mission ?

Ma mission est simple et compliquée à la fois. Elle est simple parce que je dois accompagner le ministre dans la mise en œuvre du Plan d’action du gouvernement au niveau du sport. Donc, je dois accompagner le ministère dans les classes sportives, les associations communales, les académies. Mais, elle est aussi compliquée car je dois accompagner le ministère dans la recherche de partenariat, de financements extérieurs. Je dois convaincre, montrer la pertinence d’accompagner la vision du chef de l’État ici (Bénin, ndlr). La vision du chef de l’État est exceptionnelle, magnifique. Elle vise à faire du Bénin une grande nation sportive du continent. Le programme, qui a été mis sur place est juste exceptionnel. En ce qui concerne les classes sportives, les académies, les associations communales et les 22 stades dont la construction a déjà démarré, on déduit que c’est un programme tout simplement exceptionnel. C’est aussi une mission compliquée car les partenaires, pour investir en Afrique sont toujours réticents, et doutent toujours de notre capacité à mettre en œuvre. Ceci étant, il faut convaincre. Mais, mon expérience avec Diambars m’aide beaucoup car les gens d’une certaine crédibilité ont confiance en moi. Cependant, il faut se battre pour montrer que ce qui se fait ici (Bénin, ndlr) est bien. Il faut aussi que j’ajoute que, je fais partie de cette commission de suivi qui doit retravailler la charte des Sports, de la Jeunesse et des Loisirs. Je dois aussi travailler pour la professionnalisation du sport au Bénin. Il s’agit là des sujets intéressants mais qui demandent beaucoup de travail. Mais, il faut avouer que l’équipe constituée par le ministre est superbe et c’est un honneur d’en faire partie.

Quelles sont vos certitudes de succès de votre mission auprès du Ministre des Sports ?

Si j’ai démissionné du Conseil présidentiel pour l’Afrique en début d’année pour m’engager à 100 % avec mon pays le Bénin, c’est parce que je crois au projet et aux hommes qui le portent. La vision du Chef de l’Etat est magnifique, elle est superbe. Maintenant à nous de la mettre en œuvre, ça ne serait pas facile. On a besoin de tout le monde pour que demain nos jeunes frères, nos enfants, nos filles et fils puissent avoir les conditions d’exprimer tout leur talent et de placer le Bénin sur la carte du sport africain et mondial. Je peux vous dire que je travaille actuellement à l’international justement pour mettre en avant cette vision du Chef de l’Etat. Je travaille d’arrache-pied à l’international pour que les gens voient ce qui est en train de se passer au Bénin. Donc, j’y crois fermement mais encore une fois il faut rester humble. Le travail est énorme mais avec l’engagement de tout le monde, je suis intimement persuadé qu’on y parviendra. Il faut effectivement que tout le monde se mette au travail et demain, je peux vous promettre qu’on aura ce qui se fait de mieux au niveau du sport en Afrique.

Je voudrais ajouter qu’il ne faudrait pas se reposer sur nos lauriers surtout après notre excellent résultat à la CAN. On sait que tout reste à faire. On a parlé de la professionnalisation du sport, de tout le travail qui doit être fait par l’État au niveau juridique, tout le travail qui a commencé à être fait au niveau des infrastructures, du développement et de la formation de nos jeunes. Mais il reste encore la formation de nos jeunes au plus haut niveau, l’organisation des compétitions, la formation de nos cadres. Il reste encore beaucoup de travail. Il ne faut donc pas faire l’erreur de penser que notre résultat à la CAN fait de nous une grande nation de football. C’est un résultat ponctuel, il reste le travail de fond.

Qu’est-ce que vous aviez envie de dire pour conclure cet entretien ?

Je tiens à vous dire, le plaisir d’échanger avec vous sur le sport, sur ma passion, de partager mes expériences et vous dire la fierté qui est la mienne de voir notre pays se développer sur le plan du sport. Maintenant, il faut qu’on atteigne les objectifs qui ont été fixés. Je continuerai à promouvoir le Bénin à l’international et de toujours travailler ici.

Transcription : Damien TOLOMISSI

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