Jawal Tabe, sélectionneur national de beach-volley : « ce n’est pas encore fini. L’appétit vient en mangeant »

 Jawal Tabe, sélectionneur national de beach-volley : « ce n’est pas encore fini. L’appétit vient en mangeant »

Après trois victoires consécutives et une qualification directe pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations de beach-volley au Maroc 2025, l’équipe nationale du Bénin hommes surprend et impressionne. Jawal Tabe, l’entraîneur national, partage sa fierté et ses ambitions, affirmant la détermination de ses joueurs à marquer l’histoire de la discipline dans le pays.

Vous venez d’aligner votre 3e victoire consécutive, synonyme de qualification directe pour les 8e de finale. Quels sentiments vous animent ?

Les sentiments qui m’animent sont ceux d’une fierté nationale partagée par mes poulains. Pour une première participation au Championnat d’Afrique de beach-volley, le Bénin crée une véritable sensation, d’autant plus que nous étions dans une poule très relevée, composée de l’Égypte, du Ghana et du Burundi. Battre ces trois équipes en autant de rencontres, je pense que le Bénin est en train de marquer les esprits dans cette compétition.

L’objectif en arrivant au Maroc était-il de passer le 1er tour ?

Bien sûr, l’objectif était de passer le premier tour au Maroc. Nous savons que de grands pays participent à ce Championnat d’Afrique, et nous, nous sommes encore un pays en développement dans le beach-volley. Le président de la Fédération béninoise de volleyball, Ali Yaro, et tout son comité exécutif ont réellement cru en le beach-volley. Depuis un certain temps, nous avons commencé une préparation rigoureuse et côtoyé les grandes nations. C’est pourquoi le Bénin, en venant à cette compétition de façon modeste et humble, s’est fixé l’objectif de franchir le premier tour, même si nous savions que cela n’allait pas être facile. Avec humilité, nous passons ce premier tour avec brio, avec trois matchs et trois victoires. Mais ce n’est pas encore fini. Comme on le dit, l’appétit vient en mangeant.

Maintenant, quelle sera la suite, puisque l’adversaire en 8e de finale sera soit le Nigeria, soit le Niger ?

Ce sont des équipes de notre zone que nous côtoyons presque tous les jours. Elles avaient autrefois un niveau légèrement supérieur au nôtre, ce sont des adversaires très aguerris. Mais cette fois-ci, le Bénin n’est plus des moindres. Ce sera difficile, mais nous allons préparer tactiquement, mentalement et physiquement les joueurs pour relever ce challenge et passer au tour supérieur, car nous voulons vraiment écrire une bonne page de l’histoire du beach-volley béninois.

Avez-vous un appel à lancer ?

C’est toujours l’occasion de demander au peuple béninois de nous soutenir. Nous savons que le ministère fait beaucoup dans le domaine du sport actuellement, et il en est de même pour la Fédération béninoise de volleyball et son président Ali Yaro, qui œuvrent considérablement pour le volleyball et le beach-volley. C’est ce qui nous motive davantage à leur faire plaisir, et nous nous donnons à fond pour un bon résultat. Nous promettons de revenir du Maroc avec un très bon résultat pour rendre encore plus fier le peuple béninois.

Propos recueillis par S. FOULELOU

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