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Insécurité grandissante à Calavi : La population en détresse

 Insécurité grandissante à Calavi : La population en détresse

Depuis plusieurs semaines, les quartiers d’Abomey-Calavi, notamment Zopah, sont confrontés à une série de cambriolages violents. Les malfaiteurs, opérant entre 2h et 3h du matin, dépouillent les maisons de tout objet de valeur. Malgré les plaintes des habitants, l’absence de patrouilles nocturnes aggrave une situation déjà critique.

Dans la nuit du 18 novembre, Paul K., habitant du quartier Zopah, a vu son domicile cambriolé alors qu’il dormait. « Ils sont passés par les fenêtres, ont pris ma télévision, mes appareils électroniques et même ma moto. Ils sont sortis tranquillement par la porte principale. Nous n’avons rien entendu, et quand nous avons réalisé, il était trop tard », raconte-t-il.
Cette scène, décrite avec amertume, est devenue une routine pour de nombreux habitants d’Abomey-Calavi. Télévisions, portables, appareils Wi-Fi, motos : les voleurs emportent tout ce qu’ils trouvent sur leur passage. Selon les témoignages, ils pénètrent par les fenêtres ou les toits et opèrent rapidement, sans crainte d’être dérangés.

Zopah : un quartier en détresse

Le quartier Zopah semble particulièrement visé par ces cambriolages. « Rien que cette semaine, au moins cinq maisons ont été pillées dans ma rue », confie Honorine G., une résidente. Les habitants décrivent des scènes similaires : les voleurs arrivent en pleine nuit, inspectent les maisons, et repartent avec leur butin, souvent entre 2h et 3h du matin, quand les rues sont désertes.
Malgré les nombreuses plaintes déposées auprès de la police républicaine, peu de réponses concrètes sont apportées. « Nous avons signalé les vols à plusieurs reprises, mais aucune enquête ne semble aboutir. Cela donne l’impression que ces voleurs sont intouchables », déplore Damien T., un commerçant du quartier.


L’absence de patrouilles, une faille dans la sécurité
Les citoyens pointent du doigt l’absence de patrouilles nocturnes comme l’un des principaux problèmes. « La nuit, on ne voit presque jamais de policiers dans nos rues. Ils se limitent à des postes fixes aux carrefours que les voleurs contournent facilement », explique Joël B., un habitant de Houèto, un autre quartier touché. L’insécurité n’est pas limitée à Zopah : les autres quartiers d’Abomey-Calavi, tels que Houèto, Tokan et Cococodji, rapportent également une recrudescence des vols.

Une collaboration nécessaire entre police et citoyens

Les habitants demandent des actions immédiates de la police républicaine, notamment : La mise en place de patrouilles nocturnes régulières dans tous les quartiers de la commune. Une présence accrue dans les zones sensibles pour dissuader les malfaiteurs. Une amélioration de la collaboration avec les citoyens, en favorisant la vigilance collective et les signalements rapides. « Nous devons tous jouer notre rôle. Si nous voyons des mouvements suspects, nous devons alerter la police immédiatement. Mais encore faut-il que la police soit disponible pour intervenir rapidement », insiste Élisabeth D., une commerçante du quartier Tankpè.

Des habitants qui n’en peuvent plus
Au-delà des pertes matérielles, c’est le sentiment de sécurité qui s’effondre à Abomey-Calavi. « Chaque soir, je dors avec la peur au ventre. Ces voleurs ne prennent pas seulement nos biens, ils nous privent de notre tranquillité », confie Paul K. Face à cette situation, la population attend une réponse forte des autorités locales. Des patrouilles régulières, une réactivité accrue de la police et un renforcement des moyens d’enquête sont les mesures les plus demandées. Pour les habitants de Zopah et des autres quartiers, le temps presse. Si aucune solution n’est trouvée, cette insécurité pourrait s’aggraver, mettant davantage en danger une population déjà en détresse.

Marc Johannès Goudjanou (ActuBeninPlusCom)

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