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Rikicin da ya danganci jinsi: Wadannan mutanen da matansu suka buge ...

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Au même moment où ils mentent sur leurs exploits conjugaux, beaucoup d’hommes sont, a zahiri, violentés au sein même de leur ménage. Un tabou qui mérite d’être mis au jour pour une meilleure cohésion dans les ménages.

L’actualité de la semaine dernière a été marquée par une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux et qui montrait un homme –présenté comme professeur d’université- qui battait sa femme. C’était l’occasion de relancer la sempiternelle problématique de la violence faite aux femmes. Au-delà des suites judiciaires à cette vidéo, le président de la République a eu une rencontre avec les députés, Alhamis 23 Satumba 2021, au cours de laquelle il a rappelé sa ligne de conduite par rapport à la répression contre les infractions basées sur le genre. En bref, il prône une tolérance zéro à l’égard de quiconque commet toute forme de violence sur les femmes, que celles-ci soient en lien de subordination comme c’est le cas à l’école ou qu’il s’agisse du cadre conjugal.

Lorsqu’on évoque la violence basée sur le genre, on voit automatiquement les femmes battues. Mais dans la réalité, la question concerne les deux genres. En fait même, il y a beaucoup d’hommes qui subissent de pareils actes. Kawai, cela reste un tabou. L’homme humilié et même battu se mure dans le silence, par honte du ridicule. Les quelques hommes qui prennent le courage de dénoncer leur conjointe auprès des autorités en charge de la répression se voient parfois traités avec dédain.

Yana bayyana a lokacin balaga har zuwa menopause, il n’existe pas de statistiques sur la question. Ailleurs, des enquêtes ont été menées pour en cerner l’ampleur. Don haka, au Cameroun, une étude datant de 2008 a révélé que seuls 3% des hommes osent porter plainte pour violence à leur encontre dans le ménage. En France, à en croire l’enquête cadre de vie et sécurité (CVS) faite en 2019, plus du quart – 28 % – des victimes de violences conjugales physiques et/ou sexuelles auto déclarées sont des hommes. Kara, dans une autre étude menée à Genève en Suisse en 2008, les auteurs invitent à la prudence face au nombre déclaré d’hommes victimes de violence. «Comment voulez-vous qu’un homme reçu dans un poste de police par deux gars bien virils annonce qu’il se prend des raclées à la maison ? Il y a là une histoire de fierté et de honte».

La violence sur l’homme au foyer prend plusieurs formes, la plus extrême étant la bastonnade. Les formes les plus recensées sont la violence verbale qui compte pour près de la moitié des cas. Viennent ensuite la violence économique, la violence psychologique et morale, l’assassinat, da dai sauransu.

Très souvent, l’homme victime de la violence de sa femme réagit sans contrôle, le plus souvent en battant la femme ou en rendant les coups qu’il reçoit ce qui fait qu’il se retrouve enfermé dans un piège. De victime, il devient le bourreau une fois la plainte déposée par la femme. Nul n’a le droit de se faire justice… lui rappelle-t-on. Certains hommes abandonnent simplement leur foyer ou se réfugient chez une autre femme, ce qui n’est en réalité pas une solution réelle à leur problème.

Il est essentiel de mener une étude approfondie pour cerner cette problématique d’hommes victimes de la violence conjugale pour en cerner les contours et y apporter des solutions. Car tant que dans le ménage l’un sera perpétuellement frustré, les tribunaux ne feront que régler les effets et non les causes.

Pierre MATCHAUDO

Labarai iri daya