Booster Direba - Zazzage Kyauta don Windows 11, 10, 8, 7

Booster Direba: Sabuntawar kyauta don Windows 11/10. Sabunta direbobi don zane-zane, USB, audio, allo, hanyar sadarwa, printer, da linzamin kwamfuta da inganci.!
Samu shi yanzu kyauta !

Booster Direba Zazzagewar Direba Booster

Beninasar Benin, Nemi wasu!

Les sciences sociales et humaines nous enseignent la place charnière du concept de l’altérité dans la compréhension et dans la marche du monde. De façon prosaïque, c’est l’autre qui donne un sens à notre existence. Sans l’autre, il n’y a pas de dynamique, qu’elle soit sociale, politique, économique, culturelle, sportive,… Aller vers l’autre, c’est mieux se découvrir, c’est mieux se connaître, et surtout reconnaître ses forces et ses faiblesses. L’altérité est si incontournable que les sciences historiques en ont fait leur pierre angulaire. Et c’est à partir d’elle que l’histoire africaine, l’africanité que nous révendiquons tant, a été rétablie à la lumière des nombreux travaux de recherche sous légide de L’UNESCO.

 C’est ce chemin bien tracé, qu’il revient aux Béninois d’emprunter, si on veut avoir la reconnaissance et le respect des autres. Si nous ne voulons pas nous complaire dans un nombrilisme létal. En la matière, il n’y a pas de hiérarchie préétablie. Shi ya sa, misali, quand une mission de Ushuaia nature conduite par Nicolas HUILOT, décide d’aller au contact des communautés amazoniennes à l’autre bout du monde elle y va avec la plus grande humilité. Non pas pour leur vanter la civilisation occidentale en proie à des crises de toutes sortes, mais découvrir l’originalité des modes de vie exotiques, qui à y regarder de très près, valorisent la nature et pérennisent l’harmonie avec celle-ci.

C’est récurrent, de constater avec regrets, que nos compatriotes se complaisent à peu savoir de leurs semblables avec qui ils sont sensés partager le même destin national en termes de vie communautaire et tout ce qui va avec. Une remarque qui va au-delà de nos frontières. Et à ce niveau, le filtre est plus que sélectif. Tout comme si, il y a des pays sur lesquels il faut en savoir et d’autres non. Et pourtant, à l’épreuve des faits on découvre le contraire. Quelle grandeur voulons-nous que les autres accordent à nos Hommes de culture, écrivains, cinéastes, mawaƙa, etc si en retour, ils s’aperçoivent que nous en savons très peu sur les leurs ? Comment en sport, on peut louer le prestige d’un club de foot chez nous , en ignorant par exemple que notre petit voisin, par la superficie, da Togo, a tutoyé les sommets du football africain en clubs, avec l’Étoile filante de Lomé (1968), Agaza de Lomé (1983) et Semassi de Sokodé (1984)? Le savoir par exemple, nous incite à avoir du respect pour le foot togolais, chercher à comprendre les clés d’un tel succès pour nous construire. Rien que ça !

À l’aune de l’actualité du moment, s’il y a une invite qui vaille, pour tous, pour prétendre bâtir une nation forte et respectée, c’est de cultiver l’altérité.

Ouorou-gasashe Babero

Labarai iri daya