Ils sont désormais tombés dans les filets de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (KUKA). Il s’agit de quatre présumés cybercriminels interpellés par l’Office Centrale de Répression de la Cybercriminalité (OCRC) après une enquête minutieuse. Ces derniers d’après Frissons radio relayé par Béninwebtv ont extorqué près de 10 millions de francs CFA dans une arnaque au Sexe avec des victimes de diverses nationalités.
Sextortion wani nau'i ne na baƙar fata. C’est quand un internaute menace d’envoyer une photo ou une vidéo intime de quelqu’un à d’autres personnes s’il refuse de lui envoyer de l’argent ou d’autres images intimes. En effet dans le but du gain facile afin d’extorquer plusieurs millions à leurs victimes, ils réussissent à gagner la confiance d’enfants, de jeunes ou d’adultes en ligne. Au début, ils paraissent gentils et dignes de confiance. Mais le but de la sextorsion est d’obtenir des photos ou des vidéos compromettantes pour soumettre les victimes à un chantage. Une fois la base de confiance établie, l’interlocuteur ou l’interlocutrice est invité (e) à se photographier ou à se filmer dans des poses suggestives ou à filmer ses ébats sexuels. Les images ou vidéos sont ensuite enregistrées par les escrocs et utilisées comme moyens de chantage. Au lieu du bonheur escompté, les victimes se retrouvent dans un cauchemar. Voilà le mode opération de ces quatre individus qui dans ce cas menacent les femmes de publier les images si elles n’envoient pas de grosses sommes. Mais malheur pour eux, ils n’ont pas échappé au piège des agents l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC).
Pour éviter de subir les affres de ces cybercriminels, il faut non seulement prudent dans ses contacts avec des inconnus et également se méfier de toute demande de réalisation et de postage d’images ou de séquences vidéo érotiques. Kuma saboda kyawawan dalilai, la sextorsion prend de plus en plus d’ampleur.
Damien TOLOMISSI