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Tsaro a Benin : Yaki gaba daya akan masu aikata laifukan yanar gizo

Kusa 1000 Tun daga lokacin aka kama masu aikata laifukan yanar gizo 2016. Kuma har yanzu yakin bai kare ba.

An saka jami'in 'yan sanda a gidan yari saboda laifin aikata laifuka ta yanar gizo : Wannan wata alama ce da ke nuna cewa a yanzu yakin da ake yi a kasar Benin da wannan lamari na duniya yana shafar sassan da ba a taba tsammani ba.. Ce policier fait partie d’un groupe de neuf individus appréhendés à Cotonou et présentés le 4 Nuwamba 2021 à Porto-Novo au procureur de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Cette juridiction d’exception créée par le président Talon a, depuis sa mise en place, vu défiler des centaines de personnes interpelées pour arnaque par voie électronique.

A gaskiya, labari mara dadi ya yadu 2016, c’est environ un millier d’individus qui sont ainsi tombés dans les mailles des autorités en charge de la lutte contre la cybercriminalité. Petit pays connu pour son calme a vu sa réputation prendre un coup depuis le début des années 2000 lorsque des jeunes ont découvert la possibilité d’arnaquer des Européens par le moyen de l’internet. Clonant souvent des sites internet commerciaux ou feignant être simplement des hommes d’affaires, ils proposent des services fictifs à leurs proies. Une fois l’argent empoché, ils brouillent des pistes et disparaissent. Progressivement, les méthodes de ces jeunes qui opéraient à partir des cybercafés se sont affinées.

L’Etat a commencé à prendre le phénomène au sérieux en adoptant, in 2011, la loi portant lutte contre la corruption. Celle-ci dispose en son article 124 que “quiconque a procédé à la falsification de documents informatisés, quelle que soit leur forme, de nature à causer un préjudice à autrui, est puni d’un emprisonnement d’un an à cinq ans et d’une amende de deux millions de francs CFA à vingt millions.” Cette loi a été complétée par le Code du numérique qui est un outil particulièrement répressif.

En dépit de cela, les cybercriminels ont toujours eu le vent en poupe jusqu’à ce que soit mis en place l’Office central de répression de la cybercriminalité (Ocrc) Hukumar Lafiya ta Duniya, aujourd’hui, est le véritable bras armé du gouvernement dans le domaine. Avec une volonté politique affichée des autorités et à en croire certaines statistiques officielles, ce sont environ 600 personnes qui ont ainsi été appréhendées ces trois dernières années. Cela augure de l’avenir de cette lutte qui semble un combat sans fin tant les cybercriminels sont fertiles en créativité.

Pierre MATCHAUDO

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