Il a la plume facile pour partager sa belle écriture. Richy A. Mousse, Etudiant en géomatique, auteur écrivain d’une quarantaine de romans, poète, scénariste et chroniqueur béninois dévoile à travers cette interview sa passion à écrire sur l’amour. Il nous confie également sa conception du mot Amour et pourquoi avoir choisi ce thème. Karanta maimakon !!!
Écrire est une passion pour vous ou le feu d’un destin ?
C’est une partie de moi, le sang qui coule dans mes veines et ma vie toute entière. C’est à vous de trouver un nom à ça. Car moi j’ignore s’il s’agit du destin ou une passion.
Dans votre ouvrage intitulé “Le vrai amour ” pourquoi ce thème ? Pourrait-on en déduire que vous êtes amoureux ?
Est-ce que cette question a même un rapport avec mon roman ? Ba, je ne pense pas. Car l’amour est le pilier de l’existence. Et le roman porte ce titre, parce que son contenu englobe les manifestations d’un amour pur oui un amour inconditionnel. Sans oublier que chaque jour que Dieu fait, moi je suis amoureux. Parce que l’amour coule dans mon corps.
Croyez-vous toujours que ” le vrai amour ” existe véritablement encore aujourd’hui ?
Après tout je suis un romancier et la plupart de mes récits tournent autour de l’amour. Humm ! Sourire ! Et si je vous retourne la question ? Est-ce que vous vous aimez ? Aimez oui …mais véritablement, c’est Dieu seul qui peut aimer sans réserve. Mota, c’est là où beaucoup se trompent, mais le souci est que beaucoup ne savent pas ce qu’est AIMER. Sinon l’amour, le vrai et inconditionnel existe et existera toujours. Comment ne pas croire en amour alors qu’il coule dans mon être comme un liquide vital ? L’amour c’est un esprit, l’amour c’est Dieu et chacun le définit, le décrit à sa manière. Donc n’attendez pas une réponse de moi. L’amour c’est la vie, les joies et les larmes. Le bonheur et le malheur, l’amour c’est le bien et le mal.
L’un de vos ouvrages intitulé “Ma belle, ma stérilité” est-ce une fiction ou une histoire vraie ?
Mes histoires se basent sur les deux côtés. Et une fois que c’est Dieu qui donne l’inspiration, pour moi la fiction n’existe pas. Dans la société on constate que les femmes souffrent beaucoup dans leur belle famille
Dites-nous que peut-on faire pour donner de la valeur à ces femmes à qui Dieu n’a pas donné la chance de donner vie?
Il y a plusieurs raisons à la base de ces souffrances dont vous parlez. Misali, une femme qui a passé sa jeunesse à avorter ne devrait pas se plaindre après. Je voudrais simplement encourager les femmes qui n’ont rien fait de répréhensible dans leur vie et qui sont confrontées à ces problèmes à rester fortes, à avoir la foi et à se tourner vers la prière. Dieu a un plan pour chacun de nous, et il ne faut pas oublier que beaucoup de ces femmes qui ne peuvent pas avoir d’enfants vivent heureuses dans leur mariage, sans souffrance. Dieu sait accomplir de telles choses. Après tout, les enfants orphelins ont également besoin d’une mère, comme celles qui n’ont pas la chance de concevoir.
Plusieurs personnes se posent la question si l’écrivain béninois peut vivre de son art? Si oui comment ?
Na'am, un écrivain béninois peut vivre de son art, mais cela dépend de plusieurs facteurs. Certaines personnes réussissent à en faire leur profession principale et parviennent à gagner suffisamment d’argent grâce à leurs écrits. Duk da haka, il est important de noter que cela peut être un chemin difficile et incertain. Mais ça peut bien marcher si nous tenons compte de ces quelques éléments : le talent et qualité de l’écriture. Ce qi veut dire qu’un écrivain doit avoir un talent indéniable pour l’écriture et être capable de produire des œuvres de qualité qui captivent les lecteurs. Egalement la diversité des travaux c’est-à-dire la source principale de revenus d’un écrivain peut provenir de différentes sources, telles que la publication de livres (romans, essais, poésie), l’écriture d’articles…
Quels sont vos projets pour l’avenir ?
Je suis saturé de projets, mais pour le moment je les garde pour moi-même en mettant Dieu au centre. Mais bon, je donnerai une grande place à la littérature africaine.
Kalma don ƙarewa
La lecture est une nourriture de l’âme et nous permet de voyager à travers le temps et plusieurs horizons. Ceux qui sont passionnés de littérature doivent aussi se laisser aller et savoir que tout est possible si nous croyons en nos capacités. J’invite chacun à développer le goût de la lecture, car la clé du savoir se trouve dans les livres. Menene ƙari, il est essentiel d’encourager les auteurs écrivains en achetant leurs romans, que ce soit en format numérique ou physique. En soutenant leur travail, nous favorisons la création et la diffusion de nouvelles histoires qui enrichiront nos vies. SO, plongeons dans les pages, laissons notre imagination s’épanouir et voyageons à travers les mots, car chaque livre ouvre les portes d’un nouvel univers. Merci beaucoup à vous pour votre engagement envers la lecture et les auteurs. Zane, nous pouvons propager la magie des mots et l’amour de la lecture à travers le monde.
Sandrine TONOUEYI (Stag)