Site icon Gaskiyani Info

Rencontre Talon-Yayi Réaction de Candide Azannaï

Contrairement à plusieurs personnes, lui a pris le contre-champ. Candide Azannai, président de Restaurer l’Espoir et membre de la résistance nationale a donné la position de son parti politique suite à la rencontre entre Boni Yayi et Patrice Talon. Dans un message publié sur sa page Facebook ce samedi 25 Satumba 2021, l’ancien collaborateur des deux présidents invite les Béninois à être vigilants.

Candide Azannaï est sorti de son mutisme après la rencontre entre Boni Yayi et Patrice Talon. Pour le président de Restaurer l’Espoir et membre de la résistance nationale, le protocole affiché pour cette rencontre est inapproprié car « dépouillé de tout honneur et de toute solennité, et malheureusement déshonorant en de pareilles circonstances pour le statut de Monsieur Boni YAYI, Ancien Président de la République ». Selon la Résistance Nationale, il s’agit dans les faits d’une démarche personnelle du Président Boni YAYI sous le prétexte, a-t-il rendu public, de transmettre au Président Patrice Talon une série de doléances dans la perspective d’une « décrispation politique ». « La Résistance Nationale tient en conséquence à avertir une fois encore les uns et les autres que tous, nous devons plus que jamais nous méfier des mises en scène périodiques de mauvaises augures devenues récurrentes auxquelles nous exposent ces deux personnalités ces dernières années », peut-on lire avant d’indiquer que « Par le passé et à plusieurs reprises, la Résistance Nationale avait alerté, et avait publiquement mis en garde contre toute instrumentalisation de l’intérêt général par de calculs à courte vue, inavoués et opportunistes ».

La Coordination Nationale de la Résistance Nationale rappelle « une fois encore que le conflit Boni Yayi/ Patrice Talon est totalement différent du conflit ouvert contre le Peuple béninois par le Président Patrice Talon ». Elle s’indigne donc « contre une telle atmosphère ruineuse de l’image de la Nation ». Elle souligne que le dialogue politique pour être vecteur de solution partagée devant garantir la reconstruction de la paix , la réhabilitation de la démocratie et le renouement avec la quiétude nationale, « doit être inclusif et ne doit sous aucun prétexte être dilué dans le seul monologue injonctif du dictateur. Le dialogue doit être l’aboutissement de la lutte de résistance nationale pacifique et non violente à partir de la totale adhésion de l’ensemble des composantes de la Nation. C’est tout l’intérêt de la nécessité de détendre l’atmosphère publique et politique. »

Leonard SONEHEKPON

Exit mobile version