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Tambaya kasa da shekaru biyu kafin kada kuri'a : Wanda zai shugabanci Benin a 2026 ?

A moins de deux ans de l’élection présidentielle de 2026, il est impossible de dresser le portrait-robot de celui-là qui est susceptible de remplacer Patrice Talon à la tête de l’Etat. Avec ses deux partis politiques, la mouvance n’a pu laisser entrevoir un profil de présidentiable tout comme d’ailleurs l’opposition regroupée autour des Démocrates. Une chose est cependant sure : le prochain chef d’Etat viendra de l’un des deux camps, contrairement aux élections que le pays a connus depuis le retour de la démocratie il y a plus de trois décennies.

Tabbas, labari mara dadi ya yadu 2023, des velléités de candidatures se sont manifestées et des comités de soutiens ont été installés à cet effet. Ces prétendants précoces qui proviennent tous du camp de la mouvance présidentielle ont démarré la course par crainte de ne pas être désignés comme dauphins par le président sortant. Mais rien ne garantit qu’aucun d’entre eux être élu. Lallai, ayant contrevenu à la discipline de groupe, il est quasi certain qu’ils n’obtiendront pas les parrainages nécessaires de la part des partis de la mouvance dont ils proviennent.

Dans le même temps, nul au sein des partis BR et UPR qui forment une coalition autour du chef de l’Etat, n’a la certitude d’être choisi comme dauphin. Kuma, selon des indiscrétions maintes fois révélés par la presse, tous ceux qui ont tenté de poser la question se sont heurtés à la colère et à l’ostracisme. Attendre le moment opportun est le maître-mot. Mais jusqu’à quand ?

La situation n’est guère meilleure du côté de l’opposition. Reckya Madougou qui avait tenté de porter le drapeau de celle-ci est en prison depuis la campagne pour l’élection présidentielle, un séjour carcéral qui se situe justement dans le contexte de cette élection. A moins d’une clémence de la part du chef de l’Etat, Les Démocrates et leurs alliés devront trouver une nouvelle personnalité. Ce qui ne sera pas une tâche aisée. Soudée autour de la personne de l’ancien président Yayi Boni, l’opposition n’a, depuis le dernier scrutin, cherché à promouvoir une autre personnalité. Et il n’est pas certain que la position de son mentor fasse l’unanimité.

Qu’il s’agisse de l’opposition ou de la mouvance, le risque, dans ce contexte, est de choisir au dernier moment un candidat peu charismatique. Avec comme issue un résultat désastreux.

Pierre MATCHAUDO

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