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Yawaitar gidajen abinci a Cotonou: Mummuna ga mai kyau !

 Yawaitar gidajen abinci a Cotonou: Mummuna ga mai kyau !

A Cotonou et environs, force est de constater la présence d’une multitude de restaurants ayant des prestations diversifiées. Des bars restaurants en passant par des cafétérias, ces espaces se multiplient au lever du soleil. La population particulièrement la couche juvénile s’en sert dans le but d’apaiser sa faim mais le mal, les pratiques culinaires traditionnelles sont bafouées au profit de celles occidentales.

Spaghettis, omelettes, croissants et bien d’autres aliments sont les différents menus que l’on propose dans les différents restaurants. Ces lieux sont de plus en plus fréquentés par une catégorie de personnes en l’occurrence la jeunesse. De leurs côtés, les promoteurs desdits restaurants ne cessent de multiplier leurs espaces afin de contenir la clientèle qui augmente au jour le jour.

 Daga yanzu, il est difficile de parcourir cinq-cents (500) mètres sans constater la présence d’un restaurant. « Dans le quartier, il y a cinq ans en arrière, j’étais la seule qui avait mon restaurant, mais depuis quelques années, nous restaurateurs, nous sommes devenus nombreux et chacun à sa clientèle selon ses prestations », nous a confié dame Brigitte, promotrice d’un restaurant. Celle-ci ajoute « Cela n’a aucune explication, le secteur est prolifique et chacun y gagne. Aussi il y a le fait que plusieurs jeunes se font désormais former dans le domaine de la restauration et donc après leur formation, “ils créentleurs petits restaurants et évitent le chômage ». Des propos de cette dame, il faut donc comprendre que la prolifération des restaurants est caractérisée principalement par l’autonomisation que visent certains jeunes mais aussi à la rentabilité du secteur.

Qui sont donc les principaux clients de ces restaurants ?

Geneviève est gérante dans un bar restaurant dans le quartier Mènontin à Cotonou. Elle répond : « Les clients sont pour la plupart des jeunes et aussi certaines femmes. Dans le bar, quand ils finissent de boire, certains mangent pour retrouver de l’énergie. Nous leur proposons plusieurs mets africains comme européens », Martin qui a sa petite cafétéria aussi apporte sa réponse à cette question : « Les jeunes sont mes clients fidèles. Souvent des femmes mariées viennent aussi mais c’est juste par moment. Je puis vous dire que les jeunes filles et jeunes garçons sont mes clients fidèles ».

Le mal des restaurants

« La fréquentation de ces espaces reste chose normale. L’inquiétude intervient quand on lui accorde plus d’intérêts qu’aux pratiques culinaires domestiques. Certaines femmes au foyer viennent commander des repas chaque semaine. Elles brandissent l’argument qu’elles n’ont pas de temps. Nous le faisons sachant que ce n’est pas bien car les enfants de ces dernières vont aussi suivre ces pas », déclare Solange, responsable d’un bar restaurant. Il faut donc comprendre à travers ce témoignage que certaines personnes font des commandes de nourritures dans ces restaurants, ce qui sans nul doute met en mal l’éducation des enfants car l’éducation c’est aussi le savoir-faire et pour ces parents, aucun savoir-faire n’est transmis dans le domaine culinaire. La multitude des restaurants dans nos villes ne devrait pas être un handicap pour la société mais lorsqu’ils viennent remplacer le devoir culinaire domestique, ils deviennent un mal, un danger même.

DT/KF

Labarai iri daya