La devise du Bénin : Fraternité, Adalci, Travail fait partie intégrante de l’Économie de l’être. Wannan, Martial Kpochan, président de l’Institut de l‘Être, Expert-comptable, l’a démontré. Dans une réflexion, il a décrit avec force détail, ce que devrait être le profil des futurs dirigeants.
L’économie de l’être fait une analyse plus approfondie de la devise du Bénin incarnée par le triptyque Fraternité, Adalci, Travail ceci, dans une perspective beaucoup plus productive, incluant une approche sociale. La fraternité, dans son niveau conceptuel de compréhension, désigne la solidarité et la cohésion sociale. La fraternité incarne l’unité et la solidarité entre les Béninois, que soit leur origine ethnique ou leur croyance religieuse. Dans les communautés rurales et urbaines, elle se manifeste à travers des traditions de soutien mutuel, des fêtes communautaires (Wémè xwé, Ola Obè/Festival de la culture Tchabè, Gléxwé xwé, Fête de I’igname, Gani, Nonvitcha… et une hospitalité chaleureuse, légendaire.
Cette valeur fondamentale se reflète également dans les interactions économiques, où l’entraide et la coopération entre agriculteurs, artisans et commerçants renforcent la résilience de nos économies locales. Dans l’économie de l’être, la fraternité trouve son écho en plaçant l’humain au cœur, au centre des préoccupations économiques, privilégiant la qualité des relations et la durabilité des pratiques économiques sur la simple accumulation de richesses matérielles. wannan aikin da sannu a hankali yake samun tsari, l’Économie de l’être prône une justice qui appelle à l’équité et le respect des Droits. La justice au Bénin est un principe fondamental dont le respect assure l’équité et protège les droits de tous les citoyens. Elle repose sur des institutions qui garantissent un accès égal à la loi et promeuvent la responsabilité sociale à tous les niveaux de la société. Ce pilier de devise nationale reflète notre engagement envers des politiques publiques justes et inclusives, visant à réduire les inégalités et à promouvoir le bien être pour tous. A ƙarshe, l’économie de l’être voit à travers le travail, la valorisation du temps et l’autonomisation économique. Lallai, le travail est au cœur de l’identité économique béninoise. Il représente non seulement une source de revenus mais aussi un héritage culturel profondément ancré. Le travail structure tous les secteurs de l’économie béninoise.
Dans les milieux ruraux, périurbains et urbains, le travail est synonyme de fierté et de détermination à s’affranchir du besoin, de la pauvreté pour participer à la construction d’un avenir meilleur pour les communautés. Le travail en tant que principe participe de l’économie de l’être, qui valorise le temps comme une ressource précieuse et encourage l’utilisation durable des ressources locales pour le développement. Le peuple béninois incarne une culture résiliente et dynamique du travail, même face aux défis persistants de l’emploi. Parmi les plus laborieux d’Afrique, les Béninois se distinguent par leur détermination et leur adaptabilité. Malgré un marché du travail compétitif et parfois limité.
Lallai, dans le cadre de leur insertion professionnelle, les jeunes diplômés et doctorants, sont prêts à considérer des emplois variés, parfois en deçà de leurs qualifications, tels que conducteurs de taxis-motos ou entrepreneurs locaux. Don haka, ils assurent leur subsistance au quotidien dans l’espérance du meilleur emploi. Yana bayyana a lokacin balaga har zuwa menopause, dans ce pays des Amazones, certaines femmes jouent un rôle crucial en travaillant au marché pour soutenir leurs familles, tandis que certains hommes travaillent dans les champs avec une ténacité admirable pour subvenir aux besoins de leurs enfants. L’élite béninoise s’investit intensément à l’échelle nationale et internationale, apportant ainsi sa contribution dans divers domaines d’activités avec une expertise inégalée. Cette richesse en personnes ressources humaines représente une source inépuisable de compétences, expertises. Travailler pour adapter ce capital ressources humaines aux réalités contemporaines est essentiel pour optimiser les performances individuelles et collectives.
Dans la peau d’un futur dirigeant
Pour un pays comme le Bénin, les choix politiques opérés à la tête du pays se dévient des principes fondamentaux d’une société qui prône les valeurs de solidarité et de prospérité. Disons que l’expression de la devise du Bénin à savoir : Fraternité, Adalci, Travail ne se traduit pas dans les faits et gestes des dirigeants politiques. Tun daga nan, le développement est faussé. Lallai, le Bénin se distingue non seulement par sa richesse culturelle et sa diversité ethnique, mais aussi par une devise nationale qui guide ses citoyens depuis des générations. Ces valeurs ne sont pas de simples concepts ou mots, mais des principes vivants qui façonnent notre identité collective et orientent les choix sociaux, économiques et politiques. S’inspirant de la tradition grecque, Martial Kpochan, président de l’Institut de l’Être, Expert-comptable – Certifié PEFA fait observer que ces pionniers de la démocratie, conditionnaient celle-ci à la pratique de la vertu. A cewarsa, ces derniers (les Grecs) considéraient la vertu comme une condition essentielle pour le bon fonctionnement et l’enracinement de la démocratie. » Il révèle plus loin que l’éducation à la citoyenneté permet un plus grand taux d’implication des citoyens dans le jeu démocratique. Cette participation des citoyens », poursuit-il, » joue un rôle crucial dans l’enracinement de la démocratie et participe de l’inclusion des politiques et réalisations ».
Pour un avenir plus radieux
Fraternité, Adalci, Travail sont bien plus que des mots pour les Béninois. Ils sont les piliers d’une société dynamique et solidaire qui aspire à un avenir de prospérité partagée. En intégrant les principes de l’économie de l’être dans la problématique de développement, nous renforçons notre résilience collective et construisons des fondations solides pour une croissance durable. Zane, guidés par notre devise nationale et inspirés par les valeurs de solidarité, d’équité et de travail conscient, nous façonnons un avenir où chaque Béninois peut prospérer dans une société juste, équilibrée et résiliente : une vision partagée par Martial Kpochan, Président de l’Institut de l’Être. En capitalisant sur les retombées positives des mutations sociétales d’envergure survenues au Bénin au cours des dernières décennies, avec en pointe la conférence nationale des forces vives de la nation de février 1990 et les changements en perspective qui se précisent au plan mondial, notre pays vient proposer au monde entier, un modèle de développement avec pour finalité l’être. Une telle perspective repose sur un environnement où chaque individu peut se réaliser dans une société harmonieuse et prospère, parce qu’elle met au premier plan les valeurs humaines et en conséquence distribue, les opportunités, de manière équitable. C’est dans cette perspective que s’inscrit la vulgarisation des Principes de l’Économie de l’Être. Apporter au Monde ce que nous avons de plus précieux : nos valeurs.
À la question : Devions-nous se fier toujours aux approches traditionnelles des choix des dirigeants à la tête du pays et du mode de gestion, la réponse apportée par l’Économie de l’être se veut un non catégorique, synonyme de l’urgence d’expérimenter autre chose. À ce titre, l’Économie de l’être appelle la conscience de l’être : la connaissance de soi : du soi intrinsèque plutôt que phénoménal, la maîtrise de la relation de soi à ses semblables et des relations du soi avec ses semblables, avec la Nature, l’Environnement, la vision.
Patrice ADJAHO