A trois semaines du 19e congrès international sur la lutte contre la drépanocytose, l’heure est aux derniers ajustements. Occasion pour les patients de pouvoir bénéficier d’une meilleure qualité de soins, comme annoncé par le conférencier, Dr Constant Vodouhe.
Ils peuvent d’ores et déjà se frotter les mains. Les malades de la drépanocytose pourront sous peu profiter d’une amélioration de la prise en charge sanitaire. A l’occasion du prochain congrès international, les patients recevront un appui sanitaire en termes de médicaments constitués d’anti-douleurs offerts par les médecins. De quoi soulager leurs peines physiques. L’organisation de cette rencontre internationale vient répondre aux objectifs de l’association Dorys dont la création remonte à l’année 2004. Son fondateur, deux décennies après, s’en remémore encore. « Dans les objectifs de l’association, c’était d’aider les personnes qui souffrent de la drépanocytose au Bénin et de faire une conférence au Bénin. Don haka, ça a mis vingt ans et ça se réalise », a confié Dr Constant Vodouhe.
Au carrefour des nationalités
A ce rendez-vous scientifique d’envergure internationale est attendue une ribambelle de participants provenant de divers horizons. Entre autres, on pourrait relever la présence de tous les pays francophones d’Afrique. D’autres afflueront de la France, de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane, des Caraïbes, des Etats-Unis et de l’Inde. Vingt-deux différentes nationalités, d’après les confidences du Docteur Constant Vodouhe, se sont déjà faites inscrites pour cette rencontre qui se déroulera au Palais des congrès du jeudi 10 zuwa Asabar 12 Oktoba 2024.
En prélude à ce géant creuset d’échanges planétaire, a Cotonou, il est prévu que soit organisée par le ministère de la Santé une campagne de communication. Une opération qui vise, selon les explications du conférencier, à informer les populations béninoises notamment celles des zones rurales pour une mobilisation à grande échelle aux quatre coins du territoire national.
Ce dix-neuvième numéro du congrès international de lutte contre la drépanocytose, faudrait-il le souligner, relève de l’inédit. Mota, pour une fois, il est délocalisé. Pour mémoire, les dix-huit précédentes éditions se sont tenues, en France, plus précisément dans la ville de Strasbourg.
Main dans la main
Aux côtés de l’association Dorys, pour cette initiative d’intérêt public, se sont engagés le ministère béninois de la Santé, l’Organisation Mondiale de la Santé. De « gros partenaires », d’après Dr Constant Vodouhe auxquels se sont ajoutés, dans la même veine, des industries pharmaceutiques. Tous unis en faveur de la lutte contre la pathologie héréditaire.
Patrice ADJAHO