Site icon Gaskiyani Info

Gurbata sonore : Yin amo zai yi tsada

“Le bruit ne fait pas du bien” dit un adage. Il coûtera cher aux faiseurs. On l’a déjà dit une fois au lendemain du vote de loi 2022-04 sur la pollution sonore adoptée par les députés de la 8e Législature le 24 Fabrairu 2022. Cette loi fixe des normes et des tranches horaires durant lesquelles, les activités produisant trop de bruit doivent cesser. Hakanan, a-t-elle mis un point d’honneur sur les décibels autorisés. Vu l’évolution des choses, la répression ne saurait tarder.

Si depuis le vote de ladite loi, le contrôle ou la répression des actes de pollution sonore sont timides, la donne pourrait bientôt changer. C’est ce qu’Il convient de retenir à voir les derniers développements. Récemment, le chef de l’État a rencontré les leaders des différents courants religieux (dignitaires de culte endogène, responsables d’église et de mosquée). Patrice Talon a tenu lui-même a rappelé à ces leaders d’organisations religieuses le bien-fondé de la mesure et recueillir leur collaboration. Ceci pour éviter des quiproquos au moment où le dispositif de répression sans pitié sera mis en branle. Avec cette démarche, il n’y a plus de doute que disent des observateurs et analystes de la manière de fonctionner du président de la République, Patrice Talon.

Les secteurs les plus visés sont les bars, les églises mais il y a aussi les mosquées, les couvents traditionnels avec leurs processions, les cérémonies mortuaires, les caravanes publicitaires, les klaxons intempestifs. Dans les habitations, les disputes bruyantes et les aboiements hors-norme des chiens sont mentionnés au rang des délits passibles de peine. L’objectif du législateur est de permettre à chacun de vivre sa vie sans incommoder le voisin. Il est donc interdit de jouer de la musique jusqu’à nuire à la quiétude des autres. C’est une puce que nous venons de vous mettre à l’oreille.

Arnaud ACAQPO (Col)

Exit mobile version