(Wahalar 'yan wasan kwaikwayo)
'Yan wasan motocin da aka yi amfani da su suna shahada. Lallai, l’instauration des faux frais sur les parcs de vente des véhicules d’occasion continue malgré tous les efforts des autorités. Ce qui rend la vie difficile aux acteurs de la filière et ils appellent le gouvernement au secours.
Ça grogne au niveau des parcs de vente des véhicules d’occasion. Lallai, les faux frais perçus font froid dans le dos des acteurs de la filière. Malgré les dispositions prises pour mettre fin à cette pratique, les transitaires surtout font toujours face à ce que d’aucuns qualifient de ”rançons”. A gaban wannan yanayin, les acteurs du secteur tirent sur la sonnette d’alarme. Pour Justin FAGBEHOURO, transitaire sur l’un des parcs de vente de la place, ce qui se passe avec les acheteurs des véhicules d’occasion sort de l’ordinaire. « Avant l’avènement du nouveau départ, le secteur des véhicules d’occasion était totalement en agonie où ses acteurs notamment les transitaires sont devenus des conducteurs de Zémidjans. Beaucoup d’importateurs étrangers étaient rentrés chez eux. Des parcs ont dû fermer. Mais par une touche particulière en 2017, le président Patrice Talon à travers un arrêté du ministre chargé des transports, Hervé Héhômè d’alors à relancer la filière des véhicules d’occasion » explique-t-il et poursuit : « Il faut avouer que l’esprit de cet arrêté dit que personne ne devrait payer encore les faux frais mais je vous assure que c’est le calvaire dans ce registre à l’heure où nous sommes” déplore le sieur Justin FAGBEHOURO.
Il va plus loin en donnant quelques détails sur les faux frais perçus. « Quand aujourd’hui, vous venez sur le parc si vous achetez un véhicule d’occasion, vous êtes soumis à des faux frais de 30.000F CFA pour disent- ils sécurité batterie 50.000F, pour les frais de photocopies de carte d’importateurs, 2.000 pour pousser un véhicule, 10.000F pour dépôt de caution et beaucoup d’autres choses que les autorités ont toujours entendu à travers nos déclarations ». Don yin wannan, les autorités compétentes sont invitées à mettre fin à cette pratique. « Et cela passe par la dématérialisation des procédures en la matière », suggère-t-il.
Edmond HOUESSIKINDE